Côte d’Ivoire : Mariage: La prison prévue pour tout adultère.

Une loi en Côte d’Ivoire envoie tout adultère derrière les barreaux.

La question est si cette précaution protège les foyers ?
Pourra-t-elle s’appliquer dans toute l’Afrique ?

Bon à lire:

Nul n’est censé ignorer la loi, a-t-on coutume de le dire. Il est donc bon de savoir, qu’en Côte d’Ivoire, cocufier son époux ou son épouse et abandonner le foyer conjugal est passible de peines de prison. Messieurs et mesdames de la Côte d’Ivoire, de même qu’amants et amantes, vous êtes prévenus…

Le mariage civil, en Côte d’Ivoire, est un contrat social libre entre deux personnes majeures, de sexes opposés et jouissant d’une bonne santé mentale. Il est soumis à des obligations comme se jurer fidélité, se porter assistance mutuelle… Et, violer les obligations résultant du mariage peuvent conduire à des peines de prison et à des amendes. Il suffit, pour cela, de mettre en pratique le titre II du chapitre 5 du Code pénal, concernant les atteintes à la famille, notamment la section 2 parlant de la « Violation des obligations du mariage », en ses articles 387, 390 et 391. Cela, sur plainte du conjoint ou la conjointe offensé(e).

L’abandon de domicile:

Selon l’article 387, le partenaire qui abandonne pendant plus de deux mois, sans motif grave, le domicile conjugal peut être puni d’une peine de prison allant de 3 à 12 mois, avec une amende de 30 000 F Cfa à 300 000 F Cfa. Il en est de même pour l’abandon de son épouse enceinte, sans justification valable.

Le deuxième mariage sans divorcer du premier:

Bien malin quiconque contracte un autre mariage, tout en étant lié par un autre contrat de mariage. Si cette supercherie est découverte, l’article 390 peut s’appliquer. Dans ce cas, le fautif ou la fautive encourt une peine de prison allant de 6 mois à 3 ans, assortie d’une amende de 50 000 F Cfa à 500 000 F Cfa. Et, si le célébrant du mariage est reconnu complice, il est également puni dans les mêmes conditions que le ou la coupable.

L’époux ou l’épouse adultère:

Ces cas d’adultère sont réglés par l’article 391, avec une peine de prison allant de 2 mois à 12 mois.

Concernant l’épouse qui cocufie son mari, son complice est également puni par la loi s’il est pris en flagrant délit ou si des preuves écrites de ses mains sont trouvées.

Pour l’homme, le cas d’adultère est constaté en cas de flagrant délit dans le domicile conjugal. En dehors de sa résidence, il faut que le mari ait des relations sexuelles habituelles avec une femme autre que son épouse pour évoquer l’adultère.

Ces mesures, pourront-elles protéger les foyers ? Cela, encourageraient-elles les gens à se marier ?

La question reste poser.

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