Togo/Tracasseries et rackets sur nos routes: Yark Damehame met en garde les mauvais agents
Les tarifs de péages connaissent désormais des réajustements au Togo. La mise en application de ces nouveaux tarifs a lieu après plusieurs échanges entre le gouvernement et les différents syndicats des transporteurs afin de s’accorder sur l’essentiel. Les transporteurs adhèrent à cette mesure du gouvernement, mais souhaitent que les tracasseries routières suivies de rackets sur tous les axes cessent. A cette inquiétude, le Ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame promet de prendre ses responsabilités.
« La présence des agents sur la route, c’est pour rassurer les usagers. Leur présence n’est pas de se faire de l’argent. C’est plutôt d’éduquer, prévenir les accidents et préserver la sécurité et la paix dans notre pays. Ce n’est pas pour les tracasseries. Lorsque vous êtes victimes d’une tracasserie sur nos routes, il faut appeler immédiatement les numéros verts. Nous allons prendre des mesures qui sont les nôtres pour que la présence des agents de la sécurité sur le terrain ne soit pas synonyme de tracasserie. Cette pratique doit cesser. S’il y a des points de contrôle où les gens au lieu de contrôler créent des problèmes, il faut alerter pour qu’on les décourage » a t-il exhorté.
Pour le Général, le phénomène continu parce que quelque part, les conducteurs sur nos routes aussi ne sont pas souvent dans les normes.
Yark Damehame invite également les transporteurs à être réglementaire sur nos routes pour décourager les agents brebis galeux.
« Le gouvernement a demandé aux transporteurs de sensibiliser les conducteurs pour qu’il soit dans les normes en conduisant avec des permis appropriés à leur véhicule. C’est une manière de décourager ces mauvais agents » a t-il signfié.
Au nombre des préoccupations des transporteurs, outre les tracasseries, ils ont énuméré les changements mixtes de bien et de personne à la fois, la multiplicité des gars sauvages qui affaiblissent le fonctionnement normal des gars routières classiques, l’absence de réciprocité conformément aux accords inter-Etat dans le cadre du transport des marchandises en transit et le faible niveau de clarification par rapport aux pays voisins des tarifs de transport. Les transporteurs souhaiteraient que le gouvernement définisse un plan de contrôle au plan national et au niveau des marchandises en transit, de s’inspirer un peu des textes communautaires pour réajuster la multiplicité des postes le long du corridor et éradiquer le phénomène des faux permis en organisant des audiences foraines. D’autres préoccupations ont été également soumises au gouvernement.
NPA