Bénin/Jeté en prison, la cellule de communication de l’opposant Joël AÏVO a réagi
La démocratie semble avoir pris un coup au Bénin ces derniers mois dans le pays de feu Mathieu Kérékou. Pendant que Rekya Madougou, membre du parti les démocrates, passe désormais ses nuits depuis des semaines dans la prison de Missérété, la chasse à l’homme continue par le Président Patrice Talon. Placé sous mandat de dépôt, le vendredi 16 avril, la cellule de communication du Professeur Joël AÏVO a communiqué ce samedi 17 avril.
Jeté en prison
Sans surprise, le Professeur Frédéric Joël AÏVO a été placé hier soir sous mandat de dépôt. Le procureur spécial du CRIET, Mario METONOU a décidé de le déposer en prison, en compagnie de, monsieur Alain Gnonlonfoun, son mandataire financier et deux autres personnes présentées comme des militaires, pour des charges de blanchiment de capitaux et d’atteinte à la sûreté de l’Etat. La première audience est prévue pour le 15 juillet prochain.
Comme tout le monde peut le remarquer, les charges annoncées la veille après l’interrogatoire du professeur ont changé.Le crime d’appel à manifestation insurrectionnelle a disparu au profit de celui de blanchiment de capitaux.
Il convient de préciser qu’à cette étape de la procédure, les Avocats du professeur AÏVO n’ont pas encore accès au dossier. Toujours est-il qu’en 24H de garde à vue et d’interrogation, Joël AÏVO n’a été confronté à personne ni au moindre élément de preuve et que les personnes présentées comme des militaires ont déclaré n’avoir jamais rencontré ni parlé avec le professeur ni avec son mandataire financier.
Nous rappelons que malgré les nombreux obstacles qui se sont dressés ces dernières années sur le parcours du militantisme politique du Bénin, Frédéric Joël AÏVO a fait du respect de la loi et de l’Etat, la pierre angulaire de son combat politique. Hier comme aujourd’hui, en dépit des injustices, il ne s’est jamais détourné de cette ligne.
Nous voulons inviter le public béninois en général, et particulièrement les amis, militants et sympathisants et particulièrement du professeur au calme et à la sérénité.
La cellule de communication
Cotonou, le 17 avril 2021