Développement des coproduits/Le Togo veut tirer meilleur profit de la filière cotonnière
L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à travers le programme Cadre intégré renforcé, a financé le projet relatif au transfert de technologie pour les coproduits du coton. L’initiative vise à aider les pays les moins avancés à générer des flux de recettes supplémentaires provenant de la production, de la transformation et de la commercialisation du coton, initialement au profit de cinq pays africains producteurs de coton. Le Togo s’invite à la donne par rapport à son potentiel dans la filière cotonnière. Une séance de travail sur les coproduits prioritaires pour le développement du pays a débuté ce mardi 15 février 2022 a Lomé.
Au Togo, le coton est principalement cultivé pour sa fibre qui constitue la matière première des industries textiles et aucun coproduit du coton notamment la tige et les graines n’est valorisé de manière conséquente, malgré la demande du marché pour des produits qui pourraient découler de leur transformation. Le pays veut désormais tirer le meilleur profit de la filière cotonnière, une volonté clairement affichée par les plus hautes autorités qui nécessite un accompagnement soutenu en termes de transfert de technologie, d’assistance technique pertinente et de financements importants.
L’initiative conjointe entre l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) et le Centre du Commerce International (CCI) sur les coproduits du coton prévue dans 04 pays africains producteurs de coton notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad, répond parfaitement à ce besoin d’assistance technique. Le Togo bénéficie de ce programme pour mieux connecter tout son potentiel aux chaînes de valeurs régionales et globales du coton ainsi que de ses coproduits.
Une étude de faisabilité sur le développement des coproduits du coton au Togo a été réalisée par un consultant national en étroite collaboration avec le Ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale sous la coordination de la CNUCED, de l’OMC et du Centre du commerce international (CCI). Une séance de travail sur cette étude a débuté mardi, à Lomé, la capitale togolaise.
« L’étude de faisabilité sur le développement des coproduits du coton au Togo nous a permis de contacter les parties prenantes à travers le pays. On a collecté des données et préparer une étude dans laquelle nous avons déterminé les points importants sur les productions du coton notamment les impacts et l’augmentation de la production parce que sans le volume de coton, il n’est pas possible d’aller sur les coproduits. On a pu déterminer comment augmenter le rendement des cotons. Autrement, on a déterminé certaines pistes comme les tiges, les graines et les huiles de coton. Notre but est donc d’identifier les sources de revenus supplémentaires en utilisant le coton. On a donc essayé de déterminer les coproduits les plus disponibles. Pour l’instant, c’est une étude de faisabilité. Une fois validée, nous allons voir comment passer à la phase d’augmentation des capacités sur le terrain » a expliqué Tansug OK, Consultant.

Les travaux qui ont débuté ce mardi permettront aux différents acteurs d’échanger des coproduits prioritaires pour le développement au Togo en vue de les intégrer dans les plans d’action nationaux. Ce cadre de travail permettra également de mieux comprendre entre autres la tendance actuelle du marché mondial des coproduits du coton et de discuter sur les conclusions de l’étude de faisabilité sur le développement des coproduits du coton au Togo. Des recommandations et propositions de mesures politiques de soutien à la filière, notamment en terme d’investissement et des technologies de transformation seront également faites à la fin.FIN
NPA
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