Eau et assainissement : Le code de l’eau prévoit la mise en place d’une « police de l’eau »

L’annonce du ministre d’Etat, de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Yark Damehame liée au contrôle des autorisations de construction de forage au Togo suscite une controverse au sein de l’opinion depuis quelques jours. Cette décision mérite d’être bien cernée.

Les critiques ne cessent de s’abattre sur la décision du Général Yark Damehame de mettre en place une « police de l’eau » afin de clarifier la situation des forages à des fins familiales ou commerciales. De quoi mieux clarifier la situation aux Togolais.

Une source du ministère donne plus de précisions à notre micro sur cette annonce du ministre qui fait suite au constat selon lequel, le Togo, surtout sa capitale, enregistre une expansion spectaculaire de forage.

  • « La croissance rapide du nombre de forages menace les ressources par la pollution et la surexploitation. On estime que 13 000 forages ou puits privés sont exploités dans le Grand Lomé. Les risques de contamination des eaux souterraines sont aggravés par l’insuffisance de périmètres de protection autour des forages stratégiques de la TdE. La présence de nitrates, de contaminants bactériologiques, d’hydrocarbures industriels et émergents est devenue un problème courant dans un tel environnement urbain », explique notre source.

En effet, les répercussions sur la santé humaine, en particulier pour les groupes vulnérables, sont des préoccupations importantes pour la planification future. Des forages, que ce soit à des fins familiales ou commerciales, sont réalisés au Togo sans tenir compte de l’importance des démarches nécessaires. Il est nécessaire de lever ces incertitudes afin de mieux adapter la gestion de l’eau dans un contexte de demande croissante en eau urbaine, dans le but d’assurer une gestion efficace de la ressource en eau potable du pays et de sauver des vies humaines.

  • « Cette déclaration souligne l’importance de respecter les règlements et d’obtenir les autorisations nécessaires pour entreprendre des projets de forage, dans le but d’assurer un accès plus sûr, plus fiable et plus équitable à l’eau, améliorant ainsi la qualité de vie des habitants », précise la source.
  • Et d’ajouter que:
  • « Au Togo, le Comité interministériel de contrôle de la production et de l’exploitation des eaux minérales et de sources mène déjà sur le terrain des activités de sensibilisation des acteurs sur la régulation du secteur de production d’eaux conditionnées. À noter que le code de l’eau prévoit la mise en place d’une (police de l’eau) chargée de contrôler les autorisations de construction de nouveaux forages, ainsi que la qualité de l’eau qu’ils fournissent ».

Cette importance se justifie par plusieurs raisons.

Qualité et Sécurité de l’Eau :

Les autorisations et les réglementations veillent à ce que l’eau extraite soit de haute qualité et propre à la consommation. Cela contribue à réduire les risques de maladies liées à l’eau, améliorant ainsi la santé des résidents.

Durabilité à Long Terme :

Le respect des règlements garantit la durabilité des forages. Cette durabilité permet aux habitants de bénéficier d’un approvisionnement en eau stable à long terme, réduisant ainsi les périodes de pénurie d’eau.

Protection de l’Environnement :

Les règles de forage jouent un rôle essentiel dans la prévention de la surexploitation des ressources en eau, ce qui contribue à préserver l’écosystème local et à éviter des conséquences négatives sur l’environnement.

Répartition Équitable :

Les réglementations sont cruciales pour garantir une répartition équitable de l’eau au sein de la population, empêchant ainsi toute situation où certains groupes pourraient monopoliser l’accès à cette ressource vitale.

Durabilité à Long Terme :

Le respect des règlements garantit la durabilité des forages. Cette durabilité permet aux habitants de bénéficier d’un approvisionnement en eau stable à long terme, réduisant ainsi les périodes de pénurie d’eau.

Protection de l’Environnement :

Les règles de forage jouent un rôle essentiel dans la prévention de la surexploitation des ressources en eau, ce qui contribue à préserver l’écosystème local et à éviter des conséquences négatives sur l’environnement.

Répartition Équitable :

Les réglementations sont cruciales pour garantir une répartition équitable de l’eau au sein de la population, empêchant ainsi toute situation où certains groupes pourraient monopoliser l’accès à cette ressource vitale.

En clair, le code de l’eau prévoit la mise en place d’une « police de l’eau » chargée de contrôler les autorisations de construction de nouveaux forages, ainsi que la qualité de l’eau qu’ils fournissent.

Le projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT) lancé en début de semaine vise à étendre l’accès à l’eau potable dans le Grand Lomé par la mise en place de 6 systèmes autonomes d’approvisionnement en eau potable dans les zones périphériques de Lomé et le renforcement de la capacité de production d’eau de la TdE dans Lomé Commune à Cacaveli.

Le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise se rend disponible pour plus d’explication autour de cette dynamique. FIN

La rédaction

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