Filière cotonnière : L’AProCA à l’heure du bilan à Lomé

Les 15 pays membres de l’Association des producteurs de coton africain (AProCA) ont entamé mardi à Lomé, le bilan cotonnier de la campagne agricole 2022-2023.

Il s’agit pour ces pays de prendre connaissance des mécanismes du prix de vente de la fibre de coton sur le marché international.

Les travaux de cet exercice ont été ouverts par Alex Kpanté Bouab, représentant le ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural.

Les producteurs de coton du Mali, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, de la Guinée, du Sénégal, du Cameroun et du Togo prennent part à ses travaux à Lomé.

En effet, les associations des producteurs de coton africains ont pris conscience que les problèmes de la filière cotonnière en Afrique ne pourraient être résolus que si l’ensemble de ses acteurs de la filière cotonnière deviennent des vrais professionnels, chacun à son niveau de son segment de la filière.

« Nous avions voulu pendant trois jours faire de l’échange d’expériences, la pierre angulaire pour l’atteinte des objectifs que notre association s’est assignés depuis sa création en décembre 2004 à Cotonou au Bénin », a indiqué Kouroufei Koussouwè, Président de l’AProCA.

Ces assises de Lomé seront axées sur l’analyse succincte de la campagne 2022-2023 par pays en identifiant les succès, les échecs, les potentialités et les obstacles en vue d’améliorer la productivité du coton au champ. Aussi sur l’analyse de la campagne 2023-2024. Le partage d’informations sur les mécanismes du prix de vente de la fibre de coton sur le marché international sera également au centre des discussions. L’autre volet sera d’apprécier les méthodologies de formation du prix de vente de la fibre de coton et de ses différentes variations courant une année pour aboutir au prix moyen de vente.

Pour information, l’Association des Producteurs de Coton Africain (AProCA) a été portée sur les fonts baptismaux en décembre 2004 à Cotonou en République du Bénin.
Elle compte à ce jour 15 pays membres et s’est donné pour ambition de défendre les positions et porter les propositions des producteurs africains dans les instances régionales et internationales où la question du coton est discutée.

L’AProCA accompagne les plateformes dans leur représentativité et le renforcement des capacités des responsables pour l’exercice de représentation et de défense des intérêts des producteurs. En outre, elle appuie les plateformes à influencer les réformes des filières cotonnières afin de prendre en compte l’intérêt des producteurs de coton. Suivre, capitaliser et diffuser les expériences et les informations pertinentes entre les membres, à travers un système fonctionnel de circulation de l’information, reste d’ailleurs, une mission fondamentale de l’AProCA qui œuvre d’arrache-pied aux côtés des plateformes nationales pour une amélioration de la sécurité alimentaire à travers la valorisation des cultures assolées au coton. Fin

NPA

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