Protection sociale: Les mutuelles créent leur Fédération
Le Togo s’emploie pour l’accès de tous à une Assurance Maladie Universelle (AMU).
Les mutuelles sociales existantes s’organisent pour pleinement jouer leur rôle aux côtés du gouvernement. Elles ont franchi un palier ce jeudi 18 janvier.
L’ensemble de la classe mutualiste du Togo a désigné ce jeudi 18 janvier, ses porte-voix qui porteront désormais leurs défis et leurs contributions aux côtés du gouvernement pour une meilleure protection sociale de la santé et la micro-assurance santé au Togo.
Le pays a désormais un modèle pour ce qui est de la structuration de la mutualité sociale.
A l’issue d’une Assemblée générale constitutive de la Fédération nationale de la mutualité au Togo, les mutualistes ont désigné jeudi, les membres de leur bureau.
« C’est un processus enclenché depuis longtemps qui a abouti à la création de cette Fédération. Nous avons un grand chantier devant nous, surtout avec la mise en place de l’AMU par l’Etat. Notre mission sera d’œuvrer dans toutes les régions pour que personne ne soit oubliée en matière de couverture santé universelle. L’Etat joue un rôle. La Fédération aura aussi un rôle à jouer dans le compte de la mutualité au Togo », a indiqué Douty Matéyendou, président de la Fédération de la mutualité sociale au Togo.
Le cadre national de concertation dans le respect des textes qui régissent la mutualité a mis en place des mutuelles communautaires et professionnelles qui œuvrent dans les régions. L’étape suivante a été le processus de structuration, ensuite les unions régionales. La dernière ligne droite est celle de passer à la mise en place de la Fédération de la mutualité au Togo, ce nouvel interface.
Cet objectif a été fixé par ces professionnels en tant que cadre national des acteurs et promoteurs de la mutualité au Togo.
Ainsi, grâce à la Fédération , les mutuelles sociales existantes s’engagent à discuter avec l’Etat. Il s’agit de mettre en évidence leurs expériences pour réussir l’assurance maladie dans la politique de Faure Gnassingbé et son gouvernement. Fin
NPA