Faits divers: Fille pauvre au goût de luxe

Cette situation n’est pas isolée et peut être déroutante pour qui considère que seul le travail libère l’homme. Plusieurs de nos sœurs aujourd’hui dans notre société semblent indifférentes au travail pour une prise en charge de soi et pour une meilleure version de soi, passant tout leur temps entre réseaux sociaux, A+, Nouvelas TV, Nollywood, sans intérêt pour des projets ou ambitions. Leur seul recours, c’est la poche d’un homme. Plusieurs hommes d’ailleurs se sentent désemparés.

Ce témoignage reflète une réalité récurrente. Certaines de nos sœurs n’ont pas le cœur au travail mais plutôt à la poche d’un prétendant. Leurs relations avec les hommes ressemblent à une exploitation d’une bête de somme par elles.

Témoignage :


Elle m’a écrit qu’elle avait faim, je lui ai dit ok, je te fais un dépôt de 2000 F d’ici 15 minutes, le temps de finir avec ce dernier dossier.
Elle m’a rétorqué sur Whatsapp que 2 000 F, c’est petit pour une fille qu’on prétend aimer et avec qui on veut bâtir un truc solide.
Je l’ai rappelé, et lui ai dit que je ne vois pas en quoi 2000 F sont petits pour un repas du soir, car il était environ 19 heures et que moi-même je m’en vais comme ça manger environ 1000 F maximum avant de me coucher.

Elle a répondu qu’elle est une fille, que les filles mangent en qualité, tandis que les mecs privilégient la quantité. Elle a même précisé « les bouratifs ».
Ça m’a choqué. J’ai dit ok, qu’est-ce que ma princesse veut manger, qui coûte plus de 2000 F? Je te prends ça et je m’arrête chez toi pour te remettre ça. Elle me repond « je réfléchis et je te fais signe via Whatsapp stp ».
Elle m’a ensuite écrit qu’elle veut manger du poulet frit, de préférence, celui d’une célèbre enseigne à Bastos… j’ai souri. Ok… Dès que j’ai quitté le bureau, j’ai démarré la voiture et je me suis imposé d’aller commander ce fameux poulet dont j’entendais toujours parler. Figurez-vous que ce repas coûte 5000 F.
On a emballé, j’ai pris la direction de la maison, j’ai pris mon bain et je me suis servi accompagné d’une bonne bière.
Ensuite j’ai filmé et je lui ai envoyé la photo avec cette légende: « C’est ça que tu voulais manger n’est-ce pas? Est-ce que tu sais que mon salaire c’est 40 billets de 5000 F ?
Et c’est ça que toi qui ne travailles pas; tu veux manger en une soirée, alors que tu as passé la journée sur le canapé devant les series de A+ et sur les pages des influenceuses très fortes et très indépendantes… Ma chérie, mieux moi-même je mange ça »…
Elle a lu, et s’est déconnectée… 1heure après, j’ai aussi envoyé la photo de l’assiette vide. Je m’étais servi juste la moitié du poulet avec cette phrase : Tes 2000 F sont toujours là, au cas où tu as encore faim…
Je me suis aussi déconnecté et je suis allé dormir.

Leçon: Certaines de nos sœurs n’ont rien, mais ce sont elles qui sont exigeantes. C’est devenu un phénomène de mode dans notre société. Ne pas avoir le cœur à l’ouvrage mais vivre dans un appartement qui coûte cher et exiger aux hommes ce que leurs parents ne peuvent leur offrir.
Fille pauvre au goût de luxe.

La rédaction

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