« Je chante radio » acte 2 : Les demi-finalistes en immersion avec les acteurs de l’industrie musicale

Après une première édition réussie, le concours musical « Je chante radio » tend vers la finale de l’édition 2. Les six demi-finalistes étaient en session de formation exceptionnelle mardi à Lomé.

L’exercice s’est déroulée dans les locaux de l’Institut Supérieur des Langues et des Affaires (ISLA) à Lomé, marquant ainsi une étape importante dans leur parcours vers la grande finale. Au début, soixante candidats étaient en lice, mais seuls six finalistes ont atteint ce stade de la compétition, grâce à leur talent et leur persévérance.

Une formation axée sur le professionalisme

Les nouveautés de cette 2ème édition incluent des ateliers d’échange et de discussion avec les candidats.

Le promoteur de « Je chante radio », M. Alain Mouaka, a souligné l’importance de ces formations pour les participants, en leur offrant des clés pour compléter leurs connaissances et les encadrer dans une perspective professionnelle.

 » L’atout de ces formations est qu’elles offriront aux participants les clés pour compléter leurs connaissances actuelles, en leur apportant une dimension professionnelle. Les notions qu’ils ont déjà acquises sont alors encadrées et mises en perspective. Il semblerait que cela fonctionne bien, car ils sont même conscients de leurs lacunes. En comparaison avec les idées préconçues, ces formations permettent d’atteindre un niveau plus élevé. Les jeunes talents qui ne participent pas à des concours ou des formations ont beaucoup moins de chances de développer leurs compétences « , a-t-il confié

La session a également mis en lumière l’importance d’une vision internationale pour réussir dans un marché musical en constante évolution. M. Bamba Mohamed Nimaga, directeur général de Mansa Groupe, a partagé ses conseils avec les jeunes talents.

 » Le parcours nécessaire exige de l’apprentissage, de la discipline, et de la compréhension des règles établies. Beaucoup de jeunes sont bourrés de talent, mais ce sont souvent les maisons d’édition qui façonnent le talent à . Il est essentiel que ces jeunes comprennent l’importance de suivre un chemin structuré pour réussir « , a-t-il souligné.

L’artiste togolaise Kessi, également formatrice, a insisté sur l’importance de maîtriser sa voix :  » Nous avons échangé sur les techniques vocales, un aspect essentiel pour tout chanteur. Il est primordial de connaître sa voix, de savoir la modeler et de la maîtriser. Les candidats ont montré une ouverture d’esprit et une volonté d’apprendre. Leur progression est évidente, et je suis convaincue qu’ils continueront sur cette voie « .

Enfin, Élom Kodjo Fiokou, l’un des demi-finalistes, également donné ses impressions :  » Cette formation m’a permis de voir les choses sous un nouvel angle. J’ai réalisé que je dois travailler davantage sur ma voix et ma présence scénique. Les conseils que j’ai reçus aujourd’hui sont inestimables, et je suis déterminé à les appliquer pour atteindre le prochain niveau dans ma carrière musicale. « 

Profitant de l’occasion, M. Mouaka a remercié les formateurs qui sont passés jusqu’à ce jour, notamment Fofo Skarfo, Charles Ozoo, la marraine artistique Victoire Biaku, les autres coachs, et bien sûr Mohamed Nimaga et Kessi.

Yvette

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