Protection de la biodiversité : Une rencontre internationale marque cette semaine à Lomé

Objectif affiché, encourager les entreprises, en tant qu’acteurs clés de la chaîne d’approvisionnement du bois, à influencer les pratiques commerciales et à faire la promotion des normes élevées en matière de durabilité. Des acteurs venus de divers horizons prennent part à cette rencontre portant sur le rôle déterminant du secteur privé.

Lomé carrefour des solutions appropriées à la problématique de gestion durable de la biodiversité et du commerce libre, transparent, accessible et durable du bois sur le marché international.
Depuis mardi 13 mai 2025, le Togo accueille un atelier régional de formation sur les avis de commerce non préjudiciable (NDF) de la CITES pour les espèces de bois inscrites à l’annexe II.
Ce cadre de travail a réuni des participants venus des régions d’Afrique, d’Amérique, d’Europe et d’Asie.

« Au cours de cette assise de Lomé, nous allons ensemble apprendre et approfondir nos connaissances sur la méthodologie relative aux avis de commerce non préjudiciable (NDF) de la CITES pour les espèces de bois inscrites à l’annexe II, et participer également à une session d’échanges enrichissante sur le commerce et les marchés du bois. Nous avons l’opportunité d’échanger des idées, de partager des expériences et de renforcer nos connaissances sur ces thématiques essentielles », a confié Dr Alaba Pyoabalo, Directeur Général de l’ODEF.

En effet, le bois, en tant que ressource renouvelable, est au cœur de nombreuses industries et constitue un élément fondamental de notre économie mondiale. Cependant, il est crucial de reconnaître que ce commerce ne peut se faire sans une gestion responsable et durable des ressources forestières.

La déforestation, la surexploitation et le commerce illégal du bois sont des défis majeurs auxquels les pays doivent faire face. Les travaux de Lomé feront un rappel sur le rôle déterminant à jouer du secteur privé.
Les pays participants à cette rencontre internationale veulent contribuer à un avenir où le commerce du bois se fait dans le respect des écosystèmes et des communautés qui en dépendent.

Faut-il le rappeler, le Togo a adhéré à l’organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) depuis 1990, en qualité de pays producteur, et participe dès lors à l’animation des activités de cette organisation, comme en témoignent les présentes rencontres.
S’inscrivant dans une logique globale de gestion durable de l’environnement, et particulièrement de la biodiversité, le Togo a également signé et ratifié la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), respectivement le 03 mars 1973 et le 21 janvier 1979.

La rédaction

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