Période électorale : David Ourna recommande aux acteurs assez d’élévation
Le Togo entame ce samedi 13 avril, la campagne pour le compte du double scrutin. Mais c’est dans la tension que le pays se lance dans cet enjeu de l’heure. La situation interpelle tout le monde. David Ourna Gnanta, ce cadre du parti Union pour la République (UNIR) reste lui aussi préoccupé.
« Notre pays a besoin de stabilité, de sérénité, de sérieux, de transparence et de rigueur au travail dans un intérêt collectif. Face aux différents enjeux de l’heure, qu’on soit du pouvoir ou de l’opposition, nous devons avoir la lucidité de comprendre que notre façon de nous engager dans la vie de la cité doit changer et s’adapter à la dynamique psychosociale actuelle », a t-il lancé entendre dans notre micro.
En cette période sensible que traverse le pays, il appelle à plus de responsabilités toutes les parties prenantes.
« Je recommande à tous les acteurs assez d’élévation en cette période, qui au regard des nouveaux événements suscite des agitations qui méritent d’être contrôlées.
L’heure n’est pas aux défiances mais à la culture du dialogue, d’écoute et de compréhension », va-t-il insister.
Aux citoyens, ce conseiller du Maire Kovi Adanbounou appelle à la cohésion sociale.
« Retenons qu’après les élections, nous nous retrouverons ensemble face aux défis quotidiens et communs, dans une solidarité agissante qui caractérise notre société . Pour ce faire , nous devons maîtriser nos pulsions à chaque instant car la période électorale est très courte et ne devrait pas être un moment de détérioration de notre vivre ensemble. Développons l’élégance, l’humilité et la tolérance dans notre façon de penser et d’agir. Bonne période électorale d’expression de la diversité dans le respect mutuel et l’esprit de partage » va-t-il conclure.
Les togolais iront finalement aux urnes le 23 avril 2024 pour un double scrutin, celui des législatives et les régionales.
En parallèle, l’opposition continue de dénoncer ce qu’elle qualifie de coup d’Etat et de coup de force du pouvoir pour ce qui est de son projet de la révision constitutionnelle.
Bien que leur manifestation des 12 et 13 avril soit interdite, les partis ADDI, ANC, PSR, PARTI DES TOGOLAIS, DMP, CARTrasnition, UDS-TOGO, FCTD, GMC veulent être dans la rue pour dire non à la Constitution frelatée cherche à leur imposer.
Vous suivrons de près ce bras de fer.