Togo/Restaurants communautaires: l’ANADEB cible dix nouvelles zones.
ANADEB INFO
Après l’évaluation de la phase-test des restaurants communautaires dans les trois (03) zones du Grand Lomé, le gouvernement a décidé de l’extension de cette intervention à dix (10) nouvelles zones toujours dans le Grand Lomé ; ce qui portera à treize (13) le nombre de restaurants communautaires.
Plusieurs rencontres préparatoires se sont tenues avec les communautés concernées depuis le 20 janvier 2020 pour identifier les bénéficiaires, faire le choix et discuter de l’aménagement des sites d’implantation des nouveaux restaurants communautaires, sélectionner des restauratrices issues des communautés concernées et définir les fréquences et les jours de la fourniture des repas dans chaque zone retenue.
La dernière réunion en date entre l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) et les communautés retenues s’est tenue ce 05 février 2020 au siège de ladite Agence à Lomé.
Y ont pris part, l’équipe de l’ANADEB, les membres des Comités de développement des quartiers (CDQ), les représentants des maires, du ministère de l’action sociale et de la direction du développement communautaire (DDC).
Il en ressort que les restaurants communautaires vont démarrer le vendredi 07 février 2020, et seront animés, chaque deux (02) semaines dans les dix (10) nouvelles zones à savoir Adakpamé, Bè, Agoè, Démakpoè, Doumasséssé, Gbadago, Légbassito, Nyikonakpoè, Sanguéra et Togblékopé. Les repas, d’un coût unitaire de 300 f CFA, seront gratuits.
Au total, 6500 personnes vulnérables des communautés pauvres de 149 quartiers du Grand Lomé seront touchées à raison de 500 par site.
Notons que le coût total de l’opération de fourniture de repas sur les 13 sites s’élève à 616 millions de francs CFA sur une période de 20 semaines. Il est entièrement financé par le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV).
Cette fourniture de repas à travers les restaurants communautaires vient en complément aux initiatives de protection sociale déjà mises en œuvre par le gouvernement à l’intérieur du pays, particulièrement à travers le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) et le projet d’opportunités d’Emploi pour les jeunes vulnérables (EJV) qui bénéficient, eux, des appuis techniques et financiers de la Banque mondiale.