Togo/Présidentielle 2020 : Focus sur Faure Gnassingbé, candidat du parti UNIR

Les Togolais parlent beaucoup de lui. C’est normal, il est le président de la République depuis maintenant 15 ans.

linterview info vous fait un Focus sur le candidat placé quatrième sur le bulletin de vote prévu pour le vote du 22 février prochain.

En quête d’un quatrième mandat, ses proches le qualifient de plus expérimenté et aussi, il reste l’homme de la situation pour le Togo, non pas uniquement pour son expérience, mais aussi pour la sécurité du pays vue les menaces terroristes récurrents dans la sous-région.

Le 22 février, les Togolais s’exprimeront par les urnes pour élire leur nouveau prédisent pour les cinq ans à venir.
Faure Gnassingbé figure parmi les sept candidats pour sa propre succession.

Doyen des Présidents de l’Afrique de l’ouest :

Dans la sous-région Faure Gnassingbé est en effet le doyen des Chefs d’Etat. Ça saute aux yeux, mais, Faure Gnassingbé est le plus légitimé pour témoigner le bonheur que procure le pouvoir que quiconque d’autre que ses pairs de l’Afrique de l’ouest.

A la tête du Togo depuis 15 ans, il a su mettre le pays sur les railles en harmonisant sa relation avec la communauté internationale ce qui fait que certains Togolais le qualifient de Président de la communauté internationale.

Ses proches par contre plébiscites son programme de développement qui fait du Togo le premier pays réformateur en Afrique selon le programme Doing Business 2019.

Avec son Plan National de Développement(PND), il promet de redresser le niveau de vie des Togolais. Les 15 ans passés au palais présidentiel font de lui le doyen des Chefs d’Etat après le départ de Blaise Compaoré chassé du pouvoir le 31 octobre 2014.

Jeune frère des Présidents ouest-africain :

Faure Gnassingbé est le doyen des Présidents de la sous-région, mais le doyen n’est pas le plus àgé. Celui appelé souvent « Tchalévi simple » est ce paradoxe parmi les Chefs d’Etat ouest-africain. Il est né en 1956, donc, a 54 ans comme le président George Weah du Liberia. Moins agé que le Président Sénégalais Macky Sall (58 ans) et le Béninois Patrice Talon (62ans bientôt).

Le Président Togolais est donc moins agé que les autres Présidents de la sous-région. Il reste quand même le doyen des Présidents actuels.

Niveau Master :

Le natif d’Afagnan a fait des études supérieurs. Un déficit de son père Feu Gnassingbé Etienne Eyadéma qu’il a su bien combler. Les Togolais l’apprécient pour son charisme. On aime bien l’écouter s’exprimer, il semblerait.

L’actuel Président du Togo est titulaire d’une Maîtrise de l’Université de Paris Dauphine et d’un MBA de l’Université de Georgetorwn aux Etats-Unis. Il fait partie des intellectuels de l’Afrique.

Ancien député :

Révélé à la face du monde après le décès de son père feu Etienne Gnassingbé Eyadema le 5 février 2005, qui a dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans, Faure Gnassingbé a une carrière politique qui remonte plutôt à 1999. L’homme qualifié d’humble par ceux qui le connaissent bien, était député pour la première fois pour le parti Rassemblement du Peuple Togolais (RPT). On peut dire que ses premiers pas à cette école de la politique ont contribué à lui faire porter la casquette actuelle depuis maintenant 15 ans.

Sans première Dame :

Ce constat a toujours alimenté les débats au Togo. A quand une première Dame pour le Togo? Faure Gnassingbé est le seul parmi ses pairs à ne pas avoir de première Dame officielle même si plusieurs femmes convoitent ce poste auprès de lui.
Néanmoins on lui attribue le titre de bon père de famille soucieux de la quiétude de sa progéniture.

Faure Gnassingbé veut un quatrième mandat :

Le Président actuel veut une nouvelle fois le palais présidentiel. Et pour convaincre les Togolais de lui faire confiance, le leader du parti Union pour la République (UNIR) présente son bilan « déjà bon ».

« Nous avons un bon bilan, mais nous n’avons pas tout réussi. Soyez mes portes-paroles. Expliquez ce que nous avons fait, ce que nous n’avons pas pu faire et surtout pourquoi nous ne l’avons pas fait et ce pourquoi nous sollicitons encore la confiance du peuple » a t-il exprimé lors d’un de ses meetings.

Le frère de Kpatcha Gnassingbé en prison, dit avoir toujours la force physique et mentale pour continuer à diriger le pays. Son but, continuer son programme de développement. Les infrastructures font partie du bilan positif que ses proches retiennent de lui, il pense continuer dans cette logique.

« Nous gouvernons avec la ferme intention d’offrir des infrastructures décentes à nos populations. Nous allons continuer la politique de piste rurale. Nous pensons à nos mamans, à nos sœurs. Chaque localité du Togo sera dotée d’une structure pour la mère et l’enfant. Les cliniques mobiles ont pour but de rapprocher les soins des localités. Nous allons faire mieux » promet-il à chaque foule qui innonde chacun des endroits où il passe.

Son mandat social lui tient toujours à cœur. L’homme pense le terminer pour réduire la pauvreté sur toutes ses formes.

« Nous avons lancé la décentralisation pour que le développement local, les talents locaux, les compétences qui sont dans nos villes et dans nos cantons puissent s’exprimer beaucoup plus clairement. La vie est sacrée, c’est la raison pour laquelle, lors du prochain mandat, nous allons faire beaucoup plus dans le domaine de la santé (…). Nous allons passer à la réhabilitation de toutes les structures sanitaires et la création dans chaque région de structures dédiées à la santé maternelle. Des actions qui toucheront le panier de la ménagère vont s’accentuer », a-t-il illustré aux populations venues l’accueillir massivement.

Pour y arriver, celui qui promet gagner un coup KO le 22 février prévoit:

L’extension de la couverture universelle à toutes les couches sociales (pour le moment uniquement les fonctionnaires), au niveau de l’éducation, la construction de nouveaux collèges et lycées, et si possible une troisième université du Togo qui pourrait voir le jour dans la région des Savanes, les filets sociaux seront généralisés pour permettre aux familles de faire face aux dépenses d’alimentation, de santé et d’éducation.

La campagne se poursuit jusqu’au 20 février prochain.

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