Togo/ Marche de Lomé: Gaz lacrymogénes suivis de poursuites ont été au rendez-vous

« Ils m’ont attrapé par mon patalon, ils m’ont dépouillé et m’ont brutalisé parcequ’ils estiment que je prend une photo après qu’ils ont lancé les gaz lacrymogènes. Ça veut dire quoi » raconte une victime de la violence infligé par les forces de l’ordre à tout regroupement proche d’elle.

Si le matin le site qui devrait acceuillir le rassemblement des manifestants a été encerclé par les forces de l’ordre et tout a semblé calme, le soir la zone a été plutôt mouvementée.

Les Forces de l’ordre et de sécurité ont dispersé par coups de gaz lacrymogènes les premiers regroupements de manifestants pas loin du site.

La manifestation a été déclarée interdite par le Ministre Payadowa Boukpessi de l’Administration territoriale et des Collectivités locales qui dans son communiqué avait signé qu’il serait préférable que les gens restent chez eux et que les forces de l’ordre et de sécurité seront déployées pour faire respecter la loi.

Gaz lacrymogène suivit de poursuites ont été au rendez-vous dans l’aprés midi pas loin du site de rassemblement à Saint Joseph. Un militant du Mouvement en Aucun Cas a été arrêté et bien brutalisé par les forces de l’ordre. Celui-ci a été poursuivit jusqu’a dans l’enceinte de la paroise saint Joseph puis arrêter pour avoir été au mauvais endroit et mauvais moment en tant que manifestant.

Plusieurs autres personnes ont été poursuivi et renvoyés dans les altéres de la zone loin du site de rassemblement.

Pendant ce moment Mgr Fanoko Kpodzro Agbeyomé Kodjo, le président proclamé sont bloqués chez eux par les mêmes forces de l’ordre.

Pour rappel, Kodjo Agbéyomé, classé 2e avec 18,37 % selon les résultats de la CENI Commission Électorale Nationale Indépendante mais réclame une victoire avec un meilleur score. Agbeyomé parle de fraudes massives due à des bourrages et dit ne pas reconnaître ces résultats provisoires.

Le candidat a déposé un recours auprès de la Cour avant la proclamation definitive cette instirution.

Le Togo est plongé dans une crise post-électorale depuis la proclamation des résultats par la CENI. Des voix continuent de s’élèver pour remettre en cause ces resultats provisoires qui donnent un quatrième mandat à Faure Gnassingbé.

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