Cote d’Ivoire/ Alassane Ouattara montre l’exemple aux Chefs d’Etats africains ennemis de l’alternance en se privant d’un troisième mandat.
Discours historiques par acclamation ce jeudi 5 mars en Côte d’Ivoire après l’annonce du Chef d’Etat ivoirien devant son parlement.
En toute humilité, le Président de la Côte d’Ivoire, Allassane Ouattara a annoncé hier jeudi 5 mars lors de son discours à la nation devant le Parlement ivoirien réuni en congrès, qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020.
Le Chef d’Etat ivoirien vient de montrer l’exemple à ses pairs africains, ennemis de l’alternance en Afrique, en se privant d’un troisième mandat au profit de la jeunesse et de la démocratie.
« Durant les deux mandats que vous m’avez confiez à la tête de notre pays, j’ai toujours accordé une importance tout particulière au respect de mes engagements. Dans le même esprit, j’avais à plusieurs occasions indiqué au moment de l’adoption, de la constitution de la Troisième République en 2016 que je ne souhaitais pas me représenter à un nouveau mandat présidentiel. En conséquence, je voudrais vous annoncer solennellement que j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 » a t-il déclaré.
Une déclaration saluée par toute la Côte d’Ivoire et toute l’Afrique par acclamation. Des éloges pleuvent sur le Président Ouattara.
Des réactions de joies ont été provoquées par cette annonce intervenue au cours d’une quarantaine de minutes qui a permis au Chef de l’Etat ivoirien de détailler son bilan de neuf années au pouvoir (2009-2020).
Un bilan dont Allassane Ouattara se dit fier.
La Côte d’Ivoire rayonne par cette annonce qui doit servir de leçon à ces présidents dictateurs qui prennent coutume de réviser la constitution de leur pays pour se maintenir au pouvoir.
Le Président veut transférer le pouvoir a une jeune génération, a t-il dit. A un président démocratiquement élu pour la première fois de l’histoire de son pays.
La Côte d’Ivoire veut être un exemple de démocratique après les années sombres qu’elle connue fautes des crises politiques il y a quelques années.
Alpha Condé de la Guinée et Faure Gnassingbé du Togo devront prendre conseils auprès de leur homologue de la Côte d’Ivoire.