Togo/ Un 1er mai à la Covid-19

Le monde fête le 1er mai ce vendredi sans aucune manifestation, faute du coronavirus qui est à l’origine d’un désastre économique d’ampleur inégalée. Pas de défilé, de meeting ni de traditionnelle remise des cahiers de doléances par les syndicats.

C’est à une ville morte que l’on assiste ce jour en lieu et place d’euphorie habituelle couplet d’uniforme pour chaque société. La fête du travail, jour férié ne donne lieu cette année à aucun rassemblement traditionnel dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Cette situation est sans précedent dans l’histoire du monde de travail avec une multitude d’interrogations en tête.

Ailleurs les syndicats ont néanmoins appelé à d’autres formes de mobilisations virtuelles sur les réseaux sociaux, ou perchées sur les balcons et façades d’immeubles à l’aide de pancartes ou de banderoles.

En effet la fête du 1er Maître apparaît d’autant plus important pour les travailleurs. C’est l’occasion de porter leurs exigences sociales.

En lieu et place d’un cahier de charge, les centrales syndicales ont plutôt deposées sur la table du gouvernement des doléances.

Le Covid-19 étant l’énnemi commun et ayant eu raison de la vie normale, les centrales lundi va les se sont adaptés pour faire passer leurs messages, notamment sur les réseaux sociaux. Y figurent aussi des messages de sensibilisation sur les mesures préventives dictées par le gouvernement.

A l’heure actuelle du Covid-19, ce sont les personnels soignants qui sont en première ligne. Les précautions sanitaires sont désormais d’usages au Togo. Pas de fête donc pour ces braves Hommes et Femmes de la santé.

Le Togo est à 123 cas confirmés au Coronavirus au Total, 66 guéris, 48 actifs et 9 décès ce vendredi 1er mai.

De la nécéssité de respecter les gestes préventifs au quotidien.