Corruption/ Le phénomène a coûté 7 860 670 548 FCFA au Togo

Le coût de la corruption au Togo est de 7 860 670 548 FCFA, révèle le rapport de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruprion et les infractions assimilées (HAPLUCIA) présenté ce jeudi 6 août à Lomé.

En effet, le phénomène de la corruption n’est pas étranger au Togo.

Le HAPLUCIA a commandité une étude sur la perception et le coût de la corruption au Togo (EPCCT). Ce jeudi 6 août, les résultats de cette étude ont été présentés au cours d’une rencontre.

Ces resultats issus des déclarations des enquêtes, permettent au Togo d’avoir une situation de référence sur cette problématique de corruption et permettent également de disposer des indicateurs sur la corruption qui étaient jusqu’ici non disponibles.

Selon ces résultats, sur l’analyse sur la perception de la corruption, 91% des enquêtes ont déclarés connaître assez bien le phenomène au Togo.

Aussi ils indique que la corruption dans notre pays fait intervenir les initiateurs constitués de riche (77,2%), des hommes puissant tels que les ministres, les préfets ou les magistrats (57,2%).

Les composantes de la société qui cèdent le plus à la corruption, précisent ces résultats sont les agents de la justice (70,0%) et les financiers ou comptables (43.3%).

L’étude a fait également découvrir que le phénomène de la corruption au Togo a pour principales causes la pauvreté (77,0%) suivis des faibles salaires ou de revenus (56,3%).

Il faut souligner que cette étude a été réalisée suivant deux volets notamment le volet quantitatif assuré par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographique (INSEED) et le volet qualitatif conduit par le HAPLUCIA.

L’étude a été réalisée sur quatre phases: La phase préparatoire qui a permis de définir la méthodologie de l’enquête, la sensibilisation des cibles de l’opération, la préparation des outils et la formation des agents de collecte. La phase de collecte de données sur le terrain qui s’est déroulée sur toute l’étendue du territoire, la phase d’apurement et de traitement et la phase d’analyse de données et de rédaction du rapport.

Le budget de cette étude est de 80 984 400 FCFA, financé par le budget de la jeune institution, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

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