Togo/Santé sexuelle et reproductive: Des organisations de jeunes portent leur réflexion sur le sujet
Depuis 2011, les Nations Unies ont passé une résolution qui déclare le 11 octobre comme la Journée Internationale de la jeune fille ouvrant ainsi la voie à la reconnaissance des droits de la jeune fille mais aussi des défis auxquels elles font face et qui ne leur permettent pas toujours de réaliser leurs droits. L’un de ces défis est le pouvoir du non aux informations qui ne leur permettent pas d’évoluer et aux actes sexuelles qui les conduisent au mariage sans être préparées. Cette situation conduit à des infections sexuellement transmissibles, le VIH-SIDA et les grossesses précoces. Le besoin se sent donc d’inculquer à ces jeunes comment devenir parent de soi-même en ayant des principes idéalistes pour soi et faire le choix des bonnes informations sur la sexualité.
Depuis lundi 12 octobre, des organisations de jeunes renforcent leurs capacités sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes et les violences basées sur le genre (SRAJ-VBG).
Prévue se tenir du 12 au 16 octobre 2020, cette formation des formateurs des organisations de la jeunesse est une initiative du mouvement Girls’ Motion, avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
« Notre mouvement Girls’ Motion travaille en relation avec les hommes pour créer un environnement épanoui pour tous. La SRAJ fait partie de nos domaines d’intervention. Nous avons donc besoin d’être formés sur la question pour passer les bonnes informations. Aujourd’hui, internet donne beaucoup d’informations sur la sexualité et la reproduction mais on a du mal à choisir les bonnes informations. Se faire former par les personnes ressources est préférable pour nous pour avoir l’information vraie. C’est la raison d’être de cette formation » a indiqué Acouetey Floriane, chargée du membrership du Mouvement Girls’ Motion.
Ce rendez-vous d’une semaine permettra à ces jeunes de renforcer leurs capacités sur leur vulnérabilité. Une action qui figure dans les trois plans stratégiques de l’UNFPA notamment zéro décès maternelle évitable, zéro violence basée sur le genre et zéro besoin non satisfait en terme de planification familiale d’ici 2030.
« Les jeunes forment l’une des stratégies les plus importantes pour L’UNFPA. Cette session de formation se déroule dans un contexte de crise sanitaire. Dans les crises sanitaires, les cibles les plus vulnérables restent les femmes et les jeunes filles. Cette crise sanitaire a impacté les jeunes filles d’une manière unique en les rendant plus vulnérables avec les violences basées sur le genre. Donc nous avions voulu les aider à renforcer leurs capacités sur leurs vulnérabilités et sur l’importance de l’information qui circule sur les réseaux sociaux souvent et qui n’est pas la bonne. Il était important que l’UNFPA aide ces associations à pouvoir faire la part des choses. C’est un peu la raison pour laquelle nous appuyons les organisations de jeunesse aujourd’hui pour cette formation » a expliqué Josiane Yaguibou, Représentante Résidente de l’UNFPA-Togo.
Durant les cinq jours, les participants seront édifiés sur la santé sexuelle et la reproduction des adolescents et jeunes, les IST/VIH/Sida chez les adolescents et jeunes, la grossesse chez les adolescents, les violences basées sur le genre et sur plusieurs autres sous termes.
A la fin de la formation, les participants outillés, pourront à leur tour former leur pair sur les différentes thématiques sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes et les violences basées sur le genre.
NPA