Togo/Les députés ont adopté deux projets de ratification
Les députés étaient ce mardi 3 novembre à la 7ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année.
La Représentation nationale a autorisé à cette plénière, l’exécutif à intégrer dans l’ordonnancement juridique interne du Togo, le protocole à la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, relatif aux droits des personnes âgées, adopté le 31 janvier 2016 à Addis Abeba, ainsi que la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles, adoptée le 18 décembre 1990 à New York.
Les 2 projets de ratification ont été adoptés à l’unanimité par les élus du peuple à cette séance sous la présidence de Yawa Djigbodi TSEGAN, Présidente de l’Assemblée nationale.
« Nous venons d’autoriser l’exécutif à intégrer dans l’ordonnancement juridique interne de notre pays, le protocole à la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, relatif aux droits des personnes âgées, adopté le 31 janvier 2016 à Addis Abeba, ainsi que la Convention internationale sur la protection des droits de tous les Travailleurs migrants et les membres de leurs familles, adoptée le 18 décembre 1990 à New York. La première ratification traduit l’engagement du
Gouvernement sous le leadership du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna
GNASSINGBE, de mettre en place une politique de protection des couches les plus vulnérables de notre pays.En effet, selon une enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), dans notre pays, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus a considérablement augmenté ces dix (10) dernières années.C’est pourquoi une attention particulière doit être portée envers cette couche vulnérable qui a un rôle non négligeable dans notre société en perpétuelle mutation sur les valeurs morales. Le Gouvernement conscient des inégalités dont peuvent être victimes les personnes âgées et qui n’honorent pas la République qui se veut plus juste et équitable, a souhaité renforcer l’arsenal juridique déjà existant en faveur de cette tranche de notre société » a t-elle expliqué.
Il faut souligner que l’exercice s’est déroulé en présence des commissaires du gouvernement, le ministre Christian TRIMUA, chargé des relations avec les institutions de la République et Mme Adjovi Lolonyo APEDOH-ANAKOMA, ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation.
NPA