Togo/Exploitation des terres minières: Les Chefs traditionnels en parle dans le cadre du projet PDGM

Sans aucun doute les Chefs traditionnels sont les représentants des collectivités à la base. Ils sont les répondants des localités. Ce sont donc des acteurs mieux placés pour faire passer le message de n’importe quelle administration vers la population et inversement. Ces garants de nos us et coutumes sont donc appelés à être associés au Cadre Politique de Réinstallation des Populations (CPRP) et le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du secteur minier au Togo.

Il est constaté que malheureusement dans l’exploitation des terres minières, il arrive que l’on touche aux biens des populations. Une situation qui devrait amener à faire une réinstallation involontaire physiquement ou économiquement. Souvent cette disposition ne se fait pas dans les règles de l’art et entraine des problèmes.
Depuis ce jeudi, les Chefs traditionnels de la région maritime échangent sur le sujet dans le cadre de la mise en œuvre du projet du développement et de gouvernance minière financé par la Banque mondiale.

« Lorsqu’une population se retrouve dans une situation inconfortable due à une exploitation minière, nous pensons que les Chefs traditionnels sont les mieux placés pour remonter l’information. C’est ce qui explique la formation des Chefs traditionnels de la région maritime sur le Cadre de la politique de réinstallation des populations et le Mécanisme de gestion des plaintes du secteur minier au Togo. Il s’agit de les outiller sur la meilleure formule pour mener cette démarche de gestion des plaintes pour ses issues heureuses« , a indiqué Sogle Marcel, Directeur des mines.

C’est parce qu’il arrive que les réinstallations des populations posent problèmes que le projet est né, a expliqué Bala Kindi Abalo, Expert en Sauvegarde environnementale PDGM.

« Dans le cadre du projet, il a été décidé d’élaborer un cadre fédérateur appelé cadre de politique de réinstallation qui va orienter les projets miniers à élaborer leur plan d’action de réinstallation avec la classification des communautés pour éviter majoritairement les problèmes qui naissent suite à des réinstallations. Ceux qui ne seront pas satisfaits de ce dispositif peuvent avoir des moyens de recours. Ce sont ces moyens de recours que nous partageons à travers cette formation de deux jours avec les Chefs traditionnels pour qu’on n’arrive pas à des conflits« , a t-il éclairé.

Prévue pour ces 11 et 12 novembre, les participants à cette formation seront outillés sur les dispositions qui sont prises par l’administration des mines afin de soulager les peines des populations en matière de déplacement de population lorsqu’une société minière venait à ouvrir une nouvelle carrière. Il s’agira de parler également des mécanismes de gestion des plaintes, comment formuler ces plaintes et à qui les adresser.

NPA

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