Togo/Les Evêques souhaitent la paix pour le Togo

Pour la Conférence des Evêques du Togo (CET), rien ne vaut la paix et la stabilité d’un pays, et toute action visant à les préserver ne peut être que louable et salutaire. Pour ces hommes de Dieu, Il urge que chaque acteur de la vie sociopolitique oeuvre au rétablissement de la confiance, à la promotion de la justice et de la paix sociale ainsi qu’au grand bien du peuple.

Inquiète des derniers évènements politiques dans le pays dont la conséquence sera celle d’un Togo profondement divisé, la CET plaide en faveur de la remise en liberté des opposants arrêtés.

PLAIDOYER de la Conférence des Evêques du Togo (CET), pour la remise en liberté de Madame Brigitte Kafui ADJAMAGBO- JOHNSON, ainsi que de Monsieur Gérard DJOSSOU et du prophète Esaïe DEKPO

Dans le communiqué de presse publié le 6 mars 2020 au terme de sa 123ème Session ordinaire, la Conférence des Evêques du Togo exhortait tous les acteurs de la vie sociopolitique à « œuvrer au rétablissement de la confiance, à la promotion de la justice et de la paix sociale ainsi qu’au plus grand bien du peuple ». Rien ne vaut la paix et la stabilité d’un pays, et toute action visant à les préserver ne peut être que louable et salutaire.

Dans cette œuvre commune sans cesse renouvelée, chaque citoyen est
invité à apporter sa contribution au renforcement de la cohésion nationale.
C’est dans cet esprit, et sans remettre en question les investigations en cours, que la Conférence des Evêques du Togo vient plaider en faveur de la remise en liberté de Madame Brigitte Kafui ADJAMAGBO-JOHNSON ainsi que de Monsieur Gérard DJOSSOU et du prophète Esaïe DEKPO.

En effet, la connaissance que nous avons de cette femme, le message reçu de sa part et les témoignages recueillis à son sujet nous interdisent de croire en une implication de sa personne dans un présumé plan de déstabilisation du Pays.

Nous associons à cette requête les autres personnes interpelées, à différents moments, dans le cadre de manifestations politiques, et dont la libération contribuerait certainement à la
décrispation du climat sociopolitique de notre chère Nation.
Fait à Lomé, le 10 décembre 2020

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