Togo/Covid-19: Une prise en charge des patients qui coûte à l’Etat togolais
Le Togo mène une lutte acharnée contre la pandémie de la covid-19 depuis l’apparition du premier cas de contamination le 7 mars 2020 sur son territoire. Le 30 mars, le pays enregistrait son premier décès. A ce jour, le nombre de décès est à 68.
Même si ce chiffre est bien loin de celui de certains pays, il est de trop pour le Togo. L’Etat togolais déploie d’énormes moyens pour éviter la propagation du virus sur son territoire. Une bataille qui demande un coût.
Aujourd’hui, ce sont 295 cas actifs qui sont pris en charge par le gouvernement. Aussi, le CHR Lomé Commune a été également rénové pour assurer une prise en charge de qualité des patients. De profondes rénovations qui ont coûté. C’est des milliards qui sont injectés pour faire face à cette pandémie. Il y a de quoi invité les populations à une prise de conscience et à une responsabilité individuelle en adoptant les gestes barrières édictées par le gouvernement pour éviter la propagation du virus.
C’est à ce sacrifice que chacun est invité en considérant les nouvelles mesures prises par les autorités dans le cadre des fêtes de fin d’année comme des dispositions allant en leur faveur. Il s’agit notamment de l’instauration du couvre-feu dans le grand Lomé du 20 décembre 2020 au 03 janvier 2021 de 22 heures à 5 heures. Les 24, 25 et 31 décembre 2020 et 1er janvier 2021 à l’intérieur du pays de 23 heures à 5 heures. Aussi, l’interdiction de la consommation sur tous les bars sur toute l’étendue du territoire national, y compris les bars traditionnels. Sans oublier l’interdiction de rassemblement de plus de 15 personnes sur toute l’étendue du territoire national et autres restrictions également.
Le but de ces restrictions est de limiter les risques de propagation de la pandémie au nouveau coronavirus en cette fin d’année, moment d’intense euphorie.
L’Etat togolais met beaucoup de moyens pour protéger la population en cette période de crise sanitaire. Chacun doit l’aider à éviter la propagation du virus étant plus responsable.
NPA