Togo/Arrestation de 03 membres de la SET : La DMK condamne la multiplication de ces arrestations musclées au Togo

La méfiance gagne du terrain au Togo suite aux sorties récurrentes et spectaculaires du Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC). La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) n’a pas encore oubliée la mésenvature de ses deux membres arrêtés par ce même service. Face aux arrestations de 03 membres du Syndicat des enseignants du Togo (SET) mercredi pendant qu’ils étaient en réunion au siège de la Synergie des travailleurs du Togo (STT), la DMK, dans un communiqué en date de jeudi 21 janvier, a condammé la multiplication de ces arrestations musclées qui, selon elle, interviennent sans aucun fondement juridique, tant sur la forme que sur le fond.

Forces démocratiques pour l’alternance pacifique en 2020
COMMUNIQUE DE PRESSE DE
LA DYNAMIQUE MONSEIGNEUR KPODZRO (DMK)
Le déni d’injustices par la répression est un refus d’accepter la vérité
Ce mercredi 20 janvier 2021, la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) a appris avec consternation
et indignation l’interpellation manu militari de trois responsables du Syndicat des enseignants
du Togo (SET) . Ces arrestations au cours d’une réunion au siège de la Synergie des travailleurs du Togo,
ont été opérées par la gendarmerie nationale et sans respect des droits et libertés fondamentaux des citoyens et aussi en violation du siège d’un syndicat.

Par ailleurs, lesdites arrestations interviennent après l’enlèvement à Kara du rapporteur du SET et
après une visite impromptue de la police au domicile du secrétaire général de ce syndicat qui, faut-il le rappeler :
• exige depuis sa création, l’application immédiate du statut particulier fixant le fonctionnement
des enseignants et précisant leurs évolutions de carrière, d’une part ; et,
• Appelle à une grève pour la libération de son responsable, d’autre part.

La DMK condamne la multiplication de ces arrestations musclées qui interviennent sans aucun fondement juridique, tant sur la forme que sur le fond.
La DMK exhorte le gouvernement illégitime à cesser son acharnement contre les travailleurs qui ne
réclament que de meilleures conditions de travail. Il doit plutôt engager sans délai un dialogue avec
les enseignants pour trouver une issue à la récurrente crise sociale que connaît le secteur de l’éducation nationale et au grand dam des apprenants et des parents.

La DMK invite les travailleurs, tous secteurs confondus, à rester unis et solidaires pour réclamer et
obtenir la libération de leurs collègues arrêtés.
La DMK demande à la communauté internationale, en l’occurrence l’Organisation internationale du
travail, d’amener les autorités de fait du Togo, au respect des chartes qu’elles ont ratifiées et à la cessation de la répression contre les enseignants qui ne font que revendiquer leurs droits légitimes.
Fait à Lomé, le 20 janvier 2021

La coordinatrice générale
K. B. ADJAMAGBO JOHNSON

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *