Covid-19/ Le Togo et le Ghana veillent sur leurs points d’entrée terrestres

Tous les pays du monde ont développé et mis en œuvre des plans de préparation de plans de riposte à la pandémie de la Covid-19. La transmission transfrontalière reste un défi majeure. Le Togo accorde un intérêt capital à la question de la surveillance de la riposte en général et en particulier à celle relative à la collaboration transfrontalière de la lutte contre la Covid-19. Le sujet est au centre d’une rencontre transfrontalière de trois jours entre le Togo et le Ghana ouverte ce mardi 2 mars 2021 à Lomé.

En effet, la Covid-19 constitue une menace de taille du faite de la grande mobilité des populations à travers les frontières pour diverses raisons. Cette menace nécessite une réponse qui va au-delà des actions individuelle et requiert un signe de collaboration transfrontalière pour garantir la sécurité sanitaire. C’est dans cette dynamique que la rencontre de Lomé se tient.

Il s’agit d’un atelier des acteurs de la santé sur le renforcement de la préparation de la riposte contre la pandémie de la Covid-19 aux points d’entrée terrestres du Togo et du Ghana.

L’objectif est de fédérer les énergies entre les deux pays afin d’assurer la formation du personnel exerçant au niveau de leurs points d’entrée.

« C’est à juste titre que les règlements sanitaires internationaux nous recommandent une collaboration transfrontalière pour garantir la sécurité sanitaire. Je voudrais relever qu’en raison de la complexité et la multiplicité des points d’entrées, la gestion des diligences sanitaires au niveau des frontières demeurent encore un grand défi pour nos pays. Il apparaît donc qu’a se sujet la collaboration entre pays dans la surveillance épidémiologique au niveau des frontières est une réalité nécessaire. La présente rencontre d’échange se situe à point nommé dans ce cadre de la bonne volonté de nos pays de se mettre ensemble pour renforcer et harmoniser les efforts dans la préparation et la riposte à cette maladie au niveau de nos points d’entrée communs » a indiqué le Sécrétaire général du ministère de la Santé.

Les trois jours de travaux permettront aux acteurs de santé des deux pays d’améliorer leur surveillance des voyageurs. Notamment, comment dépister un voyageur malade, l’isoler, le prendre en charge et comment partager les informations sur tout ce qui se passent au niveau des frontières.

Pour information, l’initiative s’est déjà tenue au Bénin et une autre aura lieu bientôt avec le Burkina Faso.

A ce jour, le Togo est à 1189 cas actifs, 5812 cas guéris. Pour les cas confirmés, ils sont au nombre de 7086 et le nombre décès 85.

NPA

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