Togo/Avortements clandestins: Les journalistes impliqués dans la sensibilisation en DSSR
En Afrique, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est conditionnée par tellement de critères que l’avortement reste une norme. Le cas de l’Afrique de l’ouest est saisissant et pathétique. Le besoin de sensibiliser les populations contre cette véritable santé publique s’impose. Ce vendredi 19 mars 2021, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN-Togo) a réuni les journalistes autour d’un Forum national sur l’imprégnation des Hommes et des Femmes de médias en Droit de la Santé Sexuelle et de la Reproduction (DSSR).
L’organisation mondiale de la santé (OMS) estime dans son dernier rapport que 520 femmes meurent tous les 100 000 avortements à risque en Afrique subsaharienne. C’est dans le but de la recherche des mesures de solutions que se tient ce Forum articulé autour du thème « Avortements clandestins: Ampleur, causes et approches de solutions »
« Il s’agit d’inviter les journalistes à s’intéresser à ce sujet dont les conséquences sont plurielles. Le phénomène est réel et reste tabou dans nos pays en Afrique. Nous voulons à REMAPSEN-Togo sortir les confrères, journalistes un peu du factuel en optant pour cette thématique. Les médias devront en faire une préoccupation majeure en crevant l’abcès à travers un débat public. C’est ce que nous faisons à travers ce Forum » a indiqué Thibault Adibodin, Président du REMAPSEN-Togo.
Selon les statistiques fiables de l’OMS, on assiste à une escalade vertigineuse de la pratique de l’avortement non sécurisé en Afrique et partout ailleurs dans le monde. Le Togo autorise exceptionnellement le recours à l’avortement afin de protéger la vie et la santé de la femme, lorsque la grossesse résulte d’un viol, d’un inceste et dans le cas d’une malformation grave du fœtus. Cette disposition est reprise par la loi togolaise de 2007 sur la santé de la reproduction.Selon les statistiques fiables de l’OMS, on assiste à une escalade vertigineuse de la pratique de l’avortement non sécurisé en Afrique et partout ailleurs dans le monde.
Le Forum permettra aux hommes et femmes de médias de s’approprier cet outil afin de les exploiter dans leurs colonnes pout sensibiliser les populations sur cette thématique d’actualité qui cadre avec la vision de REMAPSEN-Togo qui fait de la promotion de la santé féminine son cheval de bataille.
NPA