Togo/Santé: Gilbert Tsolényanu insiste sur le bilan de santé du journaliste
C’est officiel, les journalistes du privé sont désormais couverts d’assurance maladie. Une initiative portée par le Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT) et dont la concrétisation a été marquée mercredi par une cérémonie de remise de kit de soins à 27 hommes et femmes de médias. Cérémonie à laquelle a pris part Dr Gilbert Tsolényanu, Secrétaire général du syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), préoccupé par les décès répétitifs des journalistes ces derniers mois. L’homme a réintérer son envi de procéder au bilan de santé des journalistes togolais.
Outre la couverture sanitaire par l’institut national d’assurance maladie dont bénéficient désormais les journalistes, il est fort probable que dans les prochains jours, les hommes et femmes des médias du Togo prennent une nouvelle habitude, c’est de faire un bilan annuel de santé. C’est le projet porté par Dr Gilbert Tsolényanu.
« Le projet est quasiment rédigé. Il est en train d’être profiné. Nous allons rencontrer dans les jours à venir toutes les organisations de presse aussi bien patronale que syndicale et associative pour essayer de voir comment nous pouvons mener à bien ce projet. L’objectif est de faire en sorte que les journalistes qu’il soient publics ou privés puissent faire un bilan de santé par an. Le drame que nous avons dans notre pays est que le bilan de santé se fait seulement que lorsque on est malade. Le bilan se fait pour savoir comment on va. Médicalement parlant, il est recommandé d’en faire au moins une fois par an pour savoir. Une fois qu’on sait, on peut qualifier, prévenir et anticiper » a t-il indiqué dans sa prise de parole à la cérémonie de remise de kit de soins.
Dr Tsolégnanou tient à ce projet afin d’éviter les décès de journaliste devenu trop fréquents au Togo.
« J’ai assisté de très près au décès des journalistes au début de cette année et j’avoue aussi que certains journalistes m’abordent et que je suis et on se rend compte qu’il y aurait de ces maladies qui si on avait dépisté très tôt, on aurait pu trouver une solution. La chronicité fait que finalement des personnes qu’on pouvait sauver, on craint de les perdre. Nous prenons à cœur ce projet parce qu’on a une seule vie » a t-il confié.
Ce projet permettra aux hommes et femmes de médias d’avoir un petit aperçu sur leur bilan de santé et prendre des mesures afin d’anticiper sur la manifestation de certaines maladies.
Dr Tsolégnanou a profité pour saluer la démarche du Synjit qui est celle de souscrire ses membres à une assurance maladie, le métier de journalisme au Togo n’ayant pas de filets sociaux.
« C’est une exigence que l’employeur doit garantir à ses employés. C’est pour cela qu’un syndicat existe. Il faut des préalables pour avoir ces filets sociaux comme la déclaration à la CNSS pour avancer, car la précarité n’est pas une option quand on travaille. On doit même l’oublier. Le travail doit vous apporter au minimum l’épanouissement et la santé, deux choses qui vont de paires » a t-il conclu
NPA