Sénégal/Le journaliste Madiambal Diagne condamné: l’UPF dénonce une injustice flagrante

Le journaliste Madiambal Diagne, par ailleurs Directeur du Groupe de presse « Avenir communication » est condamné jeudi à 3 mois de prison ferme pour diffamation. Le président de l’Uninon Internationale de la presse francophone (UPF-Internationale), doit également verser 600 milles de FCFA d’amendes et allouer 5 millions de FCFA au juge Souleymane Teliko selon le verdict. Pour l’Avocat du journaliste, Me Baboucar Cissé, l’affaire sera portée à un procès en appel. L’UPF reste sensible à cette condamnation et y voit une injustice flagrante. L’Union a d’une part manifesté son soutien derrière son président et d’autre part dénoncer ce qu’elle qualifie d’acharnement judiciaire contre un journaliste à travers un communiqué rendu public.

Le patron du Groupe de presse « l’Avenir communication » est condamné à 3 mois de prison ferme pour diffamation contre le juge Souleymane Teliko. Bien que le journaliste a sorti la preuve des affirmations lors du procès, le tribunal a rejeté toutes les exceptions soulevées. Outre les sommes à payer par le condamné, la justice demande la publication de la décision dans les journaux à ses frais sous astreinte de 100 000 FCFA par jour de retard. Une condamnation que l’UPF-Internationale trouve trop sévère.

En effet, le juge Souleymane Teliko dit être diffamé après l’émission « Grand jury » de la Rfm du dimanche 28 mars 2021 où Madiambal Diagne déclarait que le juge avait indûment perçu des frais de mission dans le cadre de l’affaire Hissein Habre.

Pour l’avocat du plaignant, Me Ndeye Fatou Touré, la décision est juste, car la justice a rétabli la vérité.

L’UPF-Internationale dénonce cette injustice flagrante et reste souder derrière son président Madiambal Diagne. Elle s’indigne de voir le Sénégal continuer dans la pénalisation du délit de presse alors que dans de nombreux pays, les peines privatives de liberté pour les délits de presse ont été supprimées.

L’UPF lance un appel à toutes les organisations internationales des droits humains d’exprimer leurs protestations auprès des instances gouvernementales sénégalaises. Des actions sont prévues dans les prochaines heures afin de stimuler la justice sénégalaise à revoir sa copie.

NPA

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