Commonwealth/ La mission a examiné l’état de la liberté de presse au Togo

Le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a impulsé une démocratie togolaise rayonnante portée par la qualité des relations interpersonnelles et inter-étatiques autant que par l’efficience d’une coopération internationale florissante. C’est dans cet élan que le Togo a manifesté son désir d’appartenir à l’organisation intergouvernementale Commonwealth. Présente sur le sol togolais depuis dimanche dans le cadre de l’étude de la requête du Togo, la troisième mission de l’organisation conduite par Me Justin Pettit multiplie les séances de rencontres avec plusieurs entités du pays. Ce mercredi, elle a consulté l’état de santé de la liberté de presse au Togo à travers une séance de travail avec les organisations de presse du pays.

La liberté de presse est l’un des indicateurs importants pour faire partie de cette organisation dont les membres sont réunis par la langue, l’histoire, la culture et des valeurs décrites dans sa charte. Afin de s’enquérir de la santé de la liberté dont doit jouir la presse au Togo, la délégation du Commonwealth composée de Me Justin Pettit, madame Marie-Pierre Olivier et madame Lindiwe Maleka a rencontré mercredi les responsables des organisations de presse du pays. Les échanges ont porté sur l’évolution de la presse ces dix dernières années, les réformes constatées au niveau de ce quatrième pouvoir et les aspirations des différents acteurs de cet instrument important de la démocratie que sont les médias.

« La mission a voulu savoir l’état de la liberté presse au Togo actuellement. On leur fait savoir qu’il y a eu beaucoup d’efforts avec le nouveau code de la presse. Aussi, on leur a fait part des derniers événements qui ont alimenté la vie de la presse au Togo et qui ont fragilisé cette liberté. Ce sont des décisions qui ont refroidi les ardeurs de la liberté de presse. S’il y a possibilité de revoir certaines de ces sanctions comme le retrait de récépissé du journal de l’indépendant express par exemple, nous serons enchantés. Pour avoir de très bonnes notes au niveau de l’évaluation de Reporters sans frontières, certaines décisions doivent être bien réfléchies avant d’être prises. C’est ce qu’on a fait savoir. Nous pensons aussi que les réformes au niveau des nouveaux médias doivent contribuer à avoir un code de la presse de référence et la presse doit arriver à avoir un certain nombre de niveaux d’information. La mission nous a écoutée et a apprécié ces échanges. On espère que cela contribuera à faire adhérer le pays à l’organisation ce qui sera une bonne chose pour nous » a confié Isidore Akolor, président du Patronat de la presse togolaise.

Pour information, la mission a rencontré plusieurs entités depuis son arrivée au Togo notamment le gouvernement, la CENI, la CNDH, la Cour suprême, la société civile, les partis politiques, la Haac, la Cour constitutionnelle et la Cour suprême. Elle fera son rapport au Secrétariat du Commonwealth qui ensuite adressera une invitation à l’Etat togolais afin de lui demander de formuler officiellement sa demande d’adhésion avec preuve que les populations le souhaitent. Sur la base de cette demande, les Chefs d’Etats membres apprécieront si le Togo peut appartenir au Commonwealth.

NPA

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