Corridor Abidjan-Lagos/ Une mission de Supervision conjointe en visite aux points d’entrée terrestre du Togo
Depuis 2020, la crise sanitaire a obligé les hommes à réinventer leur manière de vivre. Les points d’entrées terrestres le long du Corridor Abidjan-Lagos sont également renforcés dans le cadre de la prévention, la détection et la riposte contre la Covid-19, au regard de la propagation. En prélude à l’ouverture de ces frontières, une mission de supervision du projet transfrontalier COVID-19 financé par la GIZ en collaboration avec l’OOAS dans les pays du Corridor Abidjan-Lagos a fait une descente vers les unités d’information du Corridor des frontières de Sanvee Condji et Kodjoviakopé afin de vérifier si les directives du projet sont respectées.
Dans le cadre du projet transfrontalier COVID-19 intitulé « Réduction de la propagation transfrontalière de la COVID-19 dans la région de la CEDEAO », le Secrétariat Exécutif de l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos
(OCAL) organise du 5 au 10 juillet 2021 une mission de supervision conjointe avec l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) aux points d’entrée des pays du Corridor Abidjan-Lagos.

L’équipe de mission est composée de Mme Nanlop OGBUREKE, Senior Special Advisor du DG/OOAS, Dr Sedjro CATRAYE, Incident Manager du Centre Régional de Surveillance de Controle des Maladies de la CEDEAO et le Dr Abdel-Aziz Fagbemi, Chargé de programme de l’OCAL.
L’objectif principal de ce projet est de renforcer la surveillance et la gestion des cas de COVID-19 au niveau des frontières le long du corridor Abidjan-Lagos.
« Depuis 4 ans OCAL, en plus des activités classiques qui sont la prévention du VIH Sida, s’intéresse maintenant à la prévention des épidémies. Dans ce cadre, notre rôle est de renforcer les capacités des points d’entrées notamment les frontières terrestres, aéroport et port. C’est dans ce cadre que le projet transfrontalier Covid-19 est lancé avec l’appui de nos partenaires pour renforcer les capacités de nos activités et nous préparer à renforcer les capacités des frontières. La collecte des données a été faite pour mettre en place un système de traçage contact. En prélude de l’ouverture des frontières, pour être beaucoup plus efficient en terme de détecter des cas et riposter rapidement, un travail a été fait sur le terrain. La mission de Supervision conjointe fait une descente sur le terrain le long du corridor pour voir ce qui se passe et si tout est respecté par rapport aux directives du bailleur. C’est dans ce cadre que deux experts de l’OOAS sont aux frontières terrestres du Togo les 6 et 7 juillet » a indiqué Mr Idrissa Koné, Secrétaire Exécutif de l’organisation du Corridor Abidjan-Lagos.
La mission a échangé avec les unites d’information du corridor de Sanvee Condji et de Kodjoviakopé pour avoir une idée des données dans le Cadre du projet.

Après les frontières Sèmè-Kraké (Nigéria-Bénin) et Hillacondji, la mission de supervision conjointe s’invite aux points d’entrée terrestre de Sanvee Condji et Kodjoviakopé. Elle continuera son périple jusqu’à Noé, frontière Côte d’Ivoire-Ghana.
Il faut souligner que le projet transfrontalier Covid-19 vise à améliorer les connaissances des agents frontaliers, des compagnies de transport et des communautés frontalières sur la COVID-19 et mettre en place un système de suivi électronique pour aider à localiser les cas de contact des personnes infectées par la COVID-19 qui ont traversé les frontières du corridor. Grâce à ce projet, la sécurité sanitaire a été renforcée aux points d’entrée terrestre des pays le long du Corridor.
Depuis son démarrage en mars 2021, le projet a réalisé certaines activités clés telles que la formation des opérateurs de saisie de données, la révision des procédures opérationnelles standardisées, la formation des agents frontaliers, des leaders communautaires et religieux, des mobilisateurs, sur la COVID-19 et la collecte de données sur les voyageurs.
La supervision conjointe OCAL-OOAS couvrira à la fois les questions programmatiques et financières et permettra de faire le point des activités réalisées et les résultats obtenus.
Pour information, le Corridor Abidjan-Lagos couvre cinq pays d’Afrique de l’Ouest notamment la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. Les activités sont principalement menées aux frontières et dans les villes frontalières le long du corridor.
NPA