Togo/Succession de Pa de Souza: « C’est le statu quo » George Kavege

George Kavege, le représentant d’une des 29 lignées de la succession du richissime Augustino Pa De Souza décédé depuis 1960 revient à la charge sur la gestion calamiteuse, difficile et compliquée de leur patrimoine par l’administrateur liquidateur de cette succession. Selon lui, ce n’est pas demain la veille par rapport au partage équitable de ce bien commun, des dizaines années après, malgré la loi dont dispose la justice. George Kavege lance un appel au Président de la Cour suprême Abdoulaye Yaya à intervenir pour une issue heureuse de cette affaire qui n’a que trop durée. Telle est la demande très très forte de la succession Pa Augustino de Souza dans sa grande majorité.

C’est le statu quo dans l’affaire de succession d’Augustino Pa de Souza. Il s’agit d’héritiers clairement identifiés pour la plupart depuis des dizaines d’années que personne des 29 lignées de la famille Pa de Souza n’a jamais contesté. La notaire désignée, Maître Madjé Akerebourou d’Almeida a tous les pouvoirs d’administration et de gestion de ce patrimoine pour le partage de cette succession. Mais en dépit de la garantie de la loi, la famille n’a jamais réussi à faire cette liquidation. Un problème véritable qui se pose à la famille et que Goerge Kavege, l’un des petits fils, dénonce. L’homme a une nouvelle fois appelé les médias à travers une conférence de presse virtuelle ce vendredi 15 octobre 2021 afin de mettre un regard particulier sur les prérogatives de la notaire qui malgré tous les pouvoirs dont elle dispose et la volonté claire des héritiers de faire le partage équitable depuis plus de 10 ans, la succession ne se fait toujours pas.

George Kevege, à travers cet échange avec la presse interpelle la hiérarchie de la justice togolaise. L’héritier a fait savoir que le juge Esse qui a fixé une date où sa décision devrait être communiquée, après ses vacances au mois d’octobre, celle de oui ou non j’accepte la décision de la famille Pa Augustinon De Souza d’interrompre le processus illégal et exigé un nouveau processus conforme à la loi, a jeté l’éponge dans cette situation d’urgence.

« Le juge estime que le fait qu’on est cité son nom dans la presse précédemment, c’est comme si on l’accusait et donc dans les temps avec la sortie du Président Yaya, il se trouve en difficulté et donc il ne communiquera aucune décision. Cela montre un peu la complexité de cette affaire » a regretté le plaignant.

Le petit fils lance un appel au Président de la Cour Suprême, Abdoulaye Yaya dont la famille épouse la cause entière, celle de mener une lutte acharnée contre des juges indélicats qui jettent de l’opprobre sur l’appareil judiciaire togolais. Il s’agit pour la famille de mettre à contribution les autorités du pays afin qu’ils se penchent sur cette question pour que des actions vigoureuses soient prises.

« Pourquoi madame Madjé Akérebourou d’Almeida ne veut pas respecter le cadre légal ? Nous avons une action en justice contre elle pour détournement de fonds et abus de confiance. Quand l’argent de la succession se retrouve sur son compte personnel, vous comprenez pourquoi elle ne veut pas faire des comptes. Cette notaire appartient à une corporation. Nous voulons faire un appel à la chambre des notaires qui est une grande institution pour que la notaire comprenne que la propriété Augustino De Souza n’est pas sa propriété privée. Au-delà de notre cas, plein d’autres familles sont dans ces cas. C’est d’en appeler au Président Yaya pour que cette succession, qui traîne depuis, puisse être liquidée par une décision. Telle est la demande très très forte de la succession Augustino de Souza dans sa grande majorité. Que la loi soit appliquée pour que la succession soit liquidée. Il y a des contacts qui sont pris en cours. La famille s’organise pour le rencontrer » a informé George Kavege.

Pour lui, la famille Pa Augustino De Souza ne demande qu’une chose, que dans le cadre de la succession qui les intéresse, que la loi togolaise soit appliquée.

NPA

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