Togo/Covid-19, désinformation: La CEJUS met les journalistes aux côtés de la vérité

Depuis le début de la pandémie, les Togolais ont été nombreux à se tourner vers les ressources en ligne pour s’informer à ce sujet. La surabondance d’informations dont certaines sont vraies et d’autres fausses ont rendu la recherche de faits et de sources fiables très difficiles. Ce lundi 18 octobre, à l’initiative de la Clinique juridique et sociale (CEJUS) , des journalistes tentent de mieux comprendre les mécanismes de la désinformation et la façon d’en limiter la portée. Ce cadre d’échange porte également sur la prévention de l’extrémisme violent au Togo.

Les journalistes s’outillent ce lundi sur les techniques de lutte contre la désinformation sur la Covid-19 et la prévention de l’extrémisme violent au Togo. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du « projet de prévention de la propagation de la covid-19 et de l’extrémisme violent à travers la promotion de la cohésion sociale au Togo » piloté par la CEJUS avec l’appui de l’USAID.

Pour contrer la désinformation et l’extrémisme violent, la population et les décideurs ont besoin de s’appuyer sur les médias en tant qu’acteurs pertinents pouvant restreindre la circulation de fausses allégations. La CEJUS s’engage à lutter contre la désinformation et l’extrémisme violent au Togo en mettant les journalistes à contribution. A travers la formation de ce lundi, il s’agit de mettre à la disposition des acteurs des médias, les méthodes de vérifications employées pour s’assurer de l’exactitude de l’information à diffuser.

« Nous assistons aujourd’hui à de fausses informations, autrement dit à la désinformation dans le contexte de la Covid-19 qui peut mettre en danger la santé de la population surtout lorsque ces informations portent de fausses nouvelles préventives. Aussi, on a remarqué que plusieurs pays dans notre sous-région sont victimes d’extrémisme violent. Ce que nous souhaitons éviter à notre pays. Pour nous à la CEJUS, il est important que le journaliste puisse se positionner face à cette situation. Il s’agit d’amener le journaliste à donner de l’information vraie et vérifiée. L’atelier est donc un cadre d’échange où ensemble nous allons pouvoir penser et développer des stratagèmes pouvant permettre d’identifier ce qu’il conviendrait d’appeler de la désinformation, de la mésinformation ou de l’information malvaillante, mais surtout être des chercheurs de fausses informations à travers des outils et des mécanismes autour desquels nous allons échanger » a indiqué Dieudonné Kossi, Directeur Exécutif CEJUS.

Les fondamentaux d’une lutte efficiente contre la désinformation, la mésinformation et l’information malveillante et les techniques pratiques de vérification de l’information ont animé cette formation dense.

Ce cadre de réflexion veut amener les journalistes à préserver la paix et la cohésion sociale en allant à la quête de la vraie information. L’autre objectif du CEJUS est de contribuer à l’édition à la citoyenneté numérique et à la création d’écosystèmes d’information sains.

NPA

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