Togo/ A qui profite la détention de Ferdinand et Joël ?
La presse togolaise Choquée depuis la détention des journalistes Ferdinands Ayité et Joël Egah. Arrêtés depuis le 10 décembre 2021, les deux journalistes ont passé le réveillon de noël à la prison civile de Lomé. Ces Directeurs de journaux ont été nuitamment transférés dans la nuit du vendredi 24 décembre. Face à cette croix infligée à leurs confrères, la presse s’interroge. Mais à qui profite la détention de ces journalistes ?
Ferdinand Ayité et Joël Egah ont quitté la Brigade de recherches et d’investigations (BRI) pour la prison civile de Lomé la nuit de vendredi 24 décembre 2021. Ils ont été privés de leurs familles et proches, poursuivis pour outrage à l’autorité et propagation de propos mensongers dans une émission sur youtube. Ces journalistes ont été conduits nuitamment à la prison civile de Lomé après que (02) demandes de libération provisoire introduites par leur avocat, M Elom Kpade, ont été rejetées. Une situation inquiétante dans la mesure où la dépénalisation de la presse figure en chapitre dans le code de la presse revisité.
A qui tout ceci profitent-ils? La liberté de presse, n’est-elle pas menacée au Togo ? Se questionnent les hommes de la plume et du micro.
Selon leur Avocat, le dossier n’a vraiment pas bougé. Aussi apprend t-on, les deux journalistes seront jugés au cours d’un procès envisagé en début de semaine prochaine.
La détention des deux journalistes donne de l’insomnie aux acteurs du monde des médias et fragilise la presse au Togo. Une presse déjà impactée d’une certaines mesures par la pandémie de la Covid-19. Aujourd’hui, le dossier de ces deux journalistes est attristant à un degré élevé. Des journalistes mis en violation de leurs statuts et jetés en prison.
La presse togolaise demande la libération sans délai des deux journalistes. Elle exige également que le Code de la presse soit l’unique outil appliqué aux journalistes. L’autre souhait, c’est l’effectivité de la dépénalisation du délit de presse afin d’enlever tout soupçon sur la liberté de presse au Togo.
NPA