UNCRIT/ L’association des conducteurs routiers du Togo désormais plus inclusive
Les Conducteurs Routiers du Togo réunis en Association des conducteurs routiers de Hollando (ACRH) ont voté sur une adaptation du nom l’Union Nationale des Conducteurs Routiers indépendants du Togo (UNCRIT) afin d’être plus inclusif pour de nouveaux membres. C’était lors de leur Assemblée générale ordinaire à Lomé samedi. Ces professionnels ont également fait vœux à cette Assemblée d’accompagner le gouvernement pour une meilleure sécurité routière au Togo et dans la lutte contre la Covid-19 et le terrorisme.
Les conducteurs routiers du Togo réunis en association professionnelle étaient en Assemblée générale ordinaire en fin de semaine dernière. Une opportunité qui a permis la mutation du nom Association des Conducteurs Routiers de Hollando (ACRH) en l’Union Nationale des Conducteurs Routiers Indépendants du Togo (UNCRIT). L’objectif est de s’ouvrir à de nouveaux membres sur toute l’étendue du territoire. Cet exercice était également un moyen pour ces professionnels de faire le rapport financier de l’association, revisiter leurs textes et leur statut puis se fixer de nouvelles priorités.
« Aujourd’hui, nous avons grandi pour appuyer les chauffeurs et améliorer leurs conditions de vie et de travail. On a élargi notre association à tout le Togo parce que préalablement, elle était réservée uniquement au Golfe 4. A cette assemblée, il a été question du bilan de l’association. Avec la pandémie, on a rencontré des difficultés, mais je peux qualifier le bilan de positif. En 2021, on a eu 04 véhicules pour nos camarades. On attaque 2022 en envisageant de faire plus » a indiqué Houessou Amevi, Président de l’UNCRIT.

Les accidents devenus plus récurrents sur les routes sont un vrai motif d’inquiétude pour le gouvernement. Au second semestre de 2021, le Togo a connu 3577 cas avec 334 morts et 4655 blessés. Aussi, le pays est résolument engagé contre la propagation de la covid-19 et le terrorisme. Les conducteurs routiers veulent jouer leur rôle face à ces défis.
« Les chauffeurs sont les premiers contacts des invités dans notre pays. On a sensibilisé nos membres sur la menace terroriste. Surtout à plus de vigilance par rapport aux passagers qu’ils transportent pour rentrer ou sortir du pays et de travailler avec les forces de l’ordre. L’autre chose est de faire leur travail à respectant les consignes du gouvernement par rapport à la Covid-19. La sécurité routière aussi a été largement évoquée dans la mesure où les chiffres des accidents ces dernières années ne sont pas bons. On a invité nos camarades à respecter le code de la route et à rouler avec responsabilité. On a pris sur nous de sensibiliser nos chauffeurs et les passagers aussi parce qu’un mort par accident est un mort de trop » a conclu M. Houessou. FIN
NPA
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