Togo/Santé: C’est ça la réalité au CHU-SO

Le plus grand Centre Hospitalier du Togo, le CHU Sylvanus Olympio inquiète. Les urgences qui débordent des fois sont une sorte de fatalité. Face à certaines réalités devenues un rituel au CHU-SO, c’est l’omerta qui règne au sein de ce grand Centre de santé. Des malades soignés à même le sol, souffrez qu’on lance l’alerte une nouvelle fois aux autorités du pays.

Le CHU-SO a toujours fait objet d’inquiétude compte tenu de la matérialité des soins aux malades. L’offre et l’accès aux soins, les conditions de travail des soignants, les rapports entre soignants et soignés. Un environnement de travail déplorable, cause de frustration chez le personnel soignant. Certains sont à bout de souffle. Ces sujets reviennent à chaque fois.

Ce n’est pas non plus un fait nouveau. Ces derniers jours, le CHU-SO accueille et fait soigner des malades à même le sol, rapportent nos confrères du site gapola.net

Il arrive que le CHU-SO déborde. Des gens s’y retrouvent dans bien des cas pour se faire hospitaliser. Fait marquant, les services d’urgence parfois débordés, des patients nouvellement admis sont contraints de prendre leurs premiers soins en plein air et à même le sol. Ce récit a repris ces derniers jours, alerte gapola.

Le manque de places et de lits serait à l’origine de ce tableau, précise le site.

Il y a lieu de faire part aux autorités du pays ces vérités qui fâchent. Ce rituel révélé est le symbole d’une longue liste d’inquiétudes constatés dans ce Centre supposé être l’un des plus grands hôpitaux du Togo.

Plus étonnant est de voir certains acteurs du CHU-SO se sentir lésé quand la presse lance l’alerte. Comment peut-on assister à la dégradation de notre système de soins et rester muet?

Cela s’apparente comme si les concernés souhaitent fixer les règles du métier de journaliste.

Le manque de lits et de places au CHU-SO conduit les patients à se faire soigner à même le sol. Souffrez qu’on en parle et qu’on lance l’alerte.

Les premières autorités sanitaires du pays sont encore une fois interpellées. FIN

NPA

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