Togo/FIMO 228: La consécration !
La magie du Festival International de la Mode au Togo (FIMO 228) qui magnifie chaque année le génie créateur des jeunes talents émergents et confirmés s’est une nouvelle fois opérée à l’apothéose de la 9ème édition ce samedi 19 février 2022 à Lomé. L’occasion fut solennelle et assaisonnée d’un moment magique et féerique. Le glamour et la folie du tapis rouge étaient bien et bel au rendez-vous.
La capitale togolaise a été pour un temps de 04 jours la capitale de la mode mondiale. Ceci grâce à la magie de la 9ème édition du FIMO 228. La soirée apothéose a tenu toutes ses promesses ce samedi 19 février. Le public qui a fait le déplacement a eu droit à un Fashion Show enchanté. Trois tableaux pointillés de prestations d’artistes ont enjolivé le final des marques de grandes créations mondiales positionnées sur le FIMO 228 cette année. On pourrait confier que ce cocktail est un rendez-vous des grandes références de la mode mondiale.

La soirée apothéose de cette 9ème édition du FIMO 228 clôture plusieurs mois de travail harassant, palpitant, endurant et résilient. Le premier mérite revient à un jeune homme de vision, Jacque Logoh, Directeur de la maison de couture Jacque Logoh, promoteur du FIMO 228.
« Écoutez c’est une fierté de pouvoir offrir un tel Festival de cet acabit aux publics dont la plus grande majorité est composée de connaisseurs et de personnes avertis par rapport aux codes vestimentaires. Le combat est de faire valoriser la mode togolaise et africaine. Le FIMO, c’est la rigueur et le respect de l’engagement et c’est ce qui fait notre force. On dit merci à tous les partenaires qui nous accompagnent« , a t-il confié.

Tout art est une vie et toute vie est un contraste. Ce contraste a été célébré et illustré à ce café de belles créations. Les mannequins ont brillé de mille feux sous le savoir-faire de ces créateurs et créatrices venus de 20 pays du monde. La mise en vue des coiffures architecturales n’a pas été du reste, une manière de célébrer les ressources locales. Belle opportunité pour certains designers invités sur le FIMO 228. C’est le cas de Sansédin Méchuim, un designer tunisien de la marque « Né à Tunis » dont la collection est composée de vielles broderies des années 1960 et 1970 essentiellement qu’il restaure et à partir desquelles il dessine les collections d’aujourd’hui.

« Je suis à ma première visite au Togo et au premier évènement mode africain. Je suis très honoré de cette invitation que j’ai reçue. C’est pour moi une belle découverte que de découvrir autant de designers avec autant de talents venant du Togo et d’autres pays. Je suis là depuis 04 et j’ai pris le temps de faire la connaissance de pas mal de créateurs. J’ai beaucoup le travail ce qui fait que j’ai apprécié cet attachement qu’il y a aux matières premières et l’aspect traditionnel à travers les œuvres que j’ai découvert ici. C’est donc pour moi à l’honneur que d’être sur le FIMO 228 » s’est-il réjoui.

A l’heure où l’écoresponsabilité et l’écomode sont sur toutes les lèvres, le FIMO 228 réactive à sa 9ème édition, la problématique de la préservation et de la protection de l’environnement et ouvre une brèche dans la création de tout ce qui se rapporte à la chaîne de création producteur.
A travers le choix de ce thème, le Festival offre une belle opportunité de formation et de sensibilisation afin de stimuler et d’inspirer les processus intervenant dans la chaîne de production de vêtements et des accessoires de mode.

Faits marquants à cette soirée apothéose, des aworlds décernés à certains partenaires du FIMO 228 qui donnent une dimension mondiale au Festival et l’ovationne du public à la créatrice Credaniah , celle qui a du génie en état de grâce pour ses oeuvres, un geste symbolique qui fait le charme de la soirée.
Le FIMO 228 ose croire que les filières de la mode et les industries créatives pourront pleinement irriguer la vision de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Le rendez-vous est fixé pour la 10ème édition.FIN
NPA