Togo/JIF: Les femmes d’Aguiakomè en liesse

Pour son quartier, le Comité de développement du quartier (CDQ) d’Aguiakomè s’active et s’organise pour son développement local depuis sa mise en place. Les femmes de ce quartier, également adhèrent à cette dynamique. Ce samedi 12 mars, elles ont mis en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la fin des inégalités par rapport aux hommes célébrée le 08 mars dernier.

Les femmes d’Aguiakomè, de concert avec leur Comité de développement du quartier (CDQ) ont marqué d’un sceau la Journée Internationale de la femme. Moment de liesse pour ces femmes qui quotidiennement se battent pour leur autonomisation.

Après un petit tour en fanfare dans le quartier pour manifester leur joie dans le cadre de cette journée, ces femmes ont été honorées par les premiers responsables du CDQ d’Aguiakomè. Fait marquant, le don de vivre et non vivre aux femmes et à toute personne vulnérable du quartier.

« Ce sont les femmes qui s’organisent pour marquer le 08 mars qui continue jusqu’à la fin de ce mois. Nous sommes à leur côté depuis le début de notre mandat. Cet après-midi, on a voulu une nouvelle fois manifester notre soutien à leur endroit en leur faisant ce don de vivre et non vivre. C’est aussi un moment de joie le 08 mars, le CDQ d’Aguiakomè a donc décidé de partager ces moments d’euphorie avec elles ici au siège » a indiqué Komlassan Ayaovi, Président du CDQ d’Aguiakomè.

Le CDQ d’Aguiakomè incarne une nouvelle dynamique de développement local. Les premiers responsables ont choisi de penser le quartier, son organisation et les liens entre les habitants. Il s’agit pour eux de permettre aux citoyens de rassembler leurs voix autour d’un projet commun et de proposer des solutions aux représentants du quartier afin d’améliorer le cadre de vie d’Aguiakomè.

« Notre CDQ se porte bien. La preuve, l’engouement qui est ici cet après-midi. Depuis le début de notre mandat, on a fait plusieurs consultations foraines médicales où des malades et des personnes vulnérables ont été prises en charge gratuitement. On a des séances pour rendre Aguiakomè toujours propre. Parlant de nos femmes, on a créé des groupes de femmes pour les former en activité génératrice de revenu. Aussi, on a fait un texte de connaissance des jeunes au temps de Covid-19 pour les préparer à affronter les examens. Nous faisons des répétitions aux enfants de classe de CM2 et on prime chaque année les meilleurs des classes d’examen et des classes de primaire pour les encourager. Il faut souligner la consultation d’ophtalmologie qu’on a initié dans le quartier. Aguiakomè n’a pas de latrines publiques, donc on lutte quotidiennement contre l’enfouissement des déchets, des excréments humains et des eau usées qu’on déverse dans le quartier. Aussi, à la fin de l’année, on offre une fête aux enfants. On établie le plus souvent la note de cadrage abordant les principaux défis à relever pour le quartier » a conclu Komlassan Ayaovi. FIN

NPA

Pour vos reportages, interviews et tout autre visibilité sur vos activités contactez nous.

90842663 / 97654704
Email: dodjinarcisse@gmail.com

Merci de nous faire confiance !!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *