Journée Mondiale des Droits des Consommateurs 2022/La LCT suggère aux chercheurs des Universités du Togo des recherches en matière du droit de la consommation

La Ligue des consommateurs du Togo (LCT) a marqué d’un sceau, en différé, la Journée Mondiale du Droit des Consommateurs 2022 célébrée chaque 15 mars de l’année. Ce fut à travers une Conférence publique au temple du savoir de Lomé ce vendredi 18 mars 2022.

Autorité de régulation, consommateurs, monde estudiantin, secteur bancaire et associations se sont réunis vendredi autour du thème « La finance numérique équitable » et autres sous thèmes à l’Université de Lomé dans le cadre de la Journée Mondiale du Droits des Consommateurs 2022.

Le choix de l’Université de Lomé se justifie, a indiqué Emmanuel Sogadji, Président de la LCT.

« Il s’agit de faire en sorte que l’Université soit un couloir pour les enseignants-chercheurs de faire des recherches en matière du droit de la consommation. Car aucun développement n’est possible sans la consommation. La consommation est la base de tout développement » a t-il fait savoir.

La Conférence a été riche par un nombre de panels. On peut citer en autre « l’accès aux infrastructures » animée par l’Autorité de régulation ARCEP, l’Université de Lomé et la LCT.

Les infrastructures numériques interressent à plus d’un titre l’ARCEP, a souligné Ouro-Agoro Kadiri, Directeur juridique de la protection des consommateurs (DJPC). Il a également insisté sur l’inter-opérabilité des opérations entre les deux réseaux du pays.

« Les infrastructures numériques nous intéressent notamment en terme d’infrastructures, de qualité de service qui font partie des exigences faites aux opérateurs de communications. Il y a la couverture du pays en infrastructures et service qui est un impératif. L’inclusion financière a comme préalable l’inclusion numérique. On ne saurait parlé d’inclusion numérique s’il n’y a pas d’infrastructures. Il s’agit d’avoir une bonne couverture en terme géographique et en terme population. Il faut que le Togolais où il se trouve puisse bénéficier d’un service numérique. L’ARCEP travaille également aujourd’hui avec les opérateurs et les banques pour parvenir à mettre en place l’inter-opérabilité qui permet à ce que les deux réseaux au Togo se parlent. C’est ce qu’on appelle en Jargon technique de l’interconnexion. Cela évite aux consommateurs d’avoir à acheter les cartes sim des deux opérateurs pour appeler. Le consommateur qui est sur T-money doit pouvoir par exemple retirer de l’argent chez Moov et vice-versa. L’inter-opérabilité est un projet important pour l’Arcep. La qualité de service aussi nous préoccupe. Sans qualité de service, le service ne peut être utilisé. Nous verrons avec les textes qui fixent un certain nombre d’obligations et d’exigences aux opérateurs des taux de qualité de service. Nous avons des exigences claires vis-à-vis des opérateurs qui ont une période pour régler ce souci de qualité. La courbe est déjà intéressante de décembre à mars, ce qui laisse présager que d’ici quelques mois, on devrait avoir une qualité de service acceptable pour les consommateurs togolais« , a-t-il rassuré.

Quant à l’équité, le souci d’avoir le service dans certaines localités a été évoqué. Beaucoup de choses restent à améliorer au niveau des sociétés mobiles de téléphonie au Togo. L’équité de la finance numérique est un défi, ont reconnu les différents intervenants. FIN

NPA

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