Vie chère/Les Togolais attendent du gouvernement des résolutions économiques majeures
Le prix des produits de grande consommation s’envole au Togo. Et oui, le quotidien est difficile pour de nombreuses familles au revenu modeste. Aussi, les Togolais deviennent de plus en plus tendus. Certains commentaires sur les réseaux sociaux sont plein d’injures envers les autorités du pays. Ces auteurs ne comprenant pas pourquoi on doit leur parler de Sommet International sur la Cyber sécurité pendant qu’ils ont faim.
Rien à dire, les Togolais sont sur la défensive. Pour raison, la vie chère dans le pays. Le prix des produits de grande consommation que sont le riz, l’huile, le maïs et autres s’envolent. Cette inflation fait craindre une explosion sociale dans un pays où une grande partie de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Chaque jour, le sujet est sur les lèvres, mais les choses ne semblent pas s’améliorer. Cette vie chère fait des frustrés qui n’hésitent pas à gueuler sur les réseaux sociaux. Des injures foisonnent venant de certains internautes qui ont l’impression que le pouvoir de Lomé n’est pas préoccupé par leur situation. Plusieurs accusent le gouvernement de faire fi du tableau actuel au profit d’autres sujets qu’ils jugent moins urgents comme celui sur la Cyber sécurité. Les plaintes se multiplient et les propos sont acerbes.

Notre rédaction a fait un tour dans la matinée de ce vendredi 25 mars 2022 dans les marchés de Lomé afin de prendre la température.
Le constat est là et sans appel. Les femmes des marchés se plaignent. La vie chère est une réalité au Togo, ont-elles fait savoir.
A ce jour:
-Le bidon d’huile de 25 litres est à 27 500 FCFA.
-Le colis moyen de gingembre à 32 000FCFA
-Le bol de maïs à 800 FCFA
-Le sac de sucre qui était à 22 000 FCFA auparavant est entre 25 000 FCFA et 26 000 FCFA.
-Le bol de riz est entre 1300 FCFA et 1500 FCFA.
-Le sac de l’ail est 65 000FCFA.
-Le carton de macaronis auparavant à 5500 FCFA est à 6500 FCFA.
-Le plateau d’œuf passe de 2000 FCFA à 25 00 FCFA.
-Le carton de cube qui était à 28 500 FCFA est à 32 000FCFA.
-Le sécame (Gousi) auparavant à 2000 FCFA est à 4000 FCFA.
-Le sac d’oignon à 40 000FCFA avec le risque de pourrir à l’intérieur.
Les bonnes femmes sont en dette, haussent-elles le ton. Difficiles de couler rapidement ses marchandises.

Les Togolais attendent des décisions économiques majeures de la part du gouvernement dans le cadre de l’atténuation des effets de la crise économique actuelle. L’abattement sur le calcul des droits de douane est vivement souhaité. L’ouverture des frontières terrestres est une des décisions importantes pour atténuer cette crise. Il s’agira de mesures majeures qui auront une incidence sur les recettes budgétaires pour le bien-être des Togolais.
Visiblement, pour le moment, le nom du gouvernement reste lié à la vie chère, une croix trop lourde, que les populations supportent difficilement. FIN
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