Togo/08 mars: Les femmes CDPA en avant-garde de la lutte

62 ans après l’indépendance, comment se réapproprier leurs droits, c’est le leitmotiv autour duquel les femmes de La Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) se sont réunies dimanche dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme célébrée le 08 mars dernier. Une occasion pour ces femmes du parti de mettre en avant les initiatives et la participation des femmes à la vie sociale, politique et économique du Togo.

Les femmes de la CDPA ont célébré ce dimanche 27 mars, le 08 mars en différé, une journée dédiée à la lutte pour les droits des femmes pour l’égalité et la justice.

Les femmes de la CDPA se mettent en avant-garde de la lutte pour les droits de la femme. Pour ce faire, elles ont eu à leurs côtés ce dimanche, trois panélistes, experts dans leurs domaines respectifs qui ont mis à leur disposition des pistes indispensables qui pourront leur permettre de desserrer les freins qui leur empêchent de revendiquer leurs droits confisqués tant au niveau social, politique et économique. C’était à travers un panel grand public au siège du parti.

Moment de liesse également pendant ce moment de partage au cours duquel ces femmes ont plébiscité leur leader Brigitte Adjamagbo connu depuis la conférence nationale souveraine de 1992 et qui figure parmi les rares femmes à être à la tête d’un parti politique.

« Nous avons fait le tour de toute la panoplie de droits reconnus aux femmes. Que ce soit dans le cadre familial, dans la cité et en politique. Mais aussi nous n’avons pas manqué d’aborder la question des droits économiques et sociaux qui sont très importants et qui sont exigibles chez les Etats. Ces Etats sont débiteurs de l’effectivité de ces droits. En ce qui concerne la revendication, les femmes ont bien compris qu’elles peuvent avoir accès à une aide juridique en allant au centre des juridiques qui existent un peu partout au Togo notamment le centre d’aide juridique du GF2D dont l’une des animatrices est venue nous entretenir cet après-midi sur les droits dans le cadre familial. En ce qui concerne les droits économiques et sociaux, les difficultés que les femmes rencontrent ont été abordées notamment ce dernier incident au marché d’Adidogomè où une femme se trouve actuellement toujours à l’hôpital emprisonnée. Nous avons abordé cette question qui nous a indigné et nous avons demandé à ce que ces problèmes, liés à la perception des taxes, soient revus. Pour nous, il n’est pas question que cette femme soit accusé de quoi que ce soit. Et nous condamnons la manière dont elle est soignée en ce moment. On a aussi parlé des droits politiques. Les femmes ont bien compris que tout part de là. Les contraintes qu’elles rencontrent ont été abordées. Les difficultés qu’elles ont à se réunir simplement, parce qu’elles sont de l’opposition, ont animé cette séance. On a touché à tous ces sujets avec nos femmes dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme » a confié Brigitte Adjamagbo, Secrétaire général de la CDPA.

Le parti a tenu à marquer la Journée Internationale de la Femme du 08 mars en organisant cette activité qui est censée les éclairée sur leurs droits. Pour cette formation politique, c’est un défi qu’il faut relever, un message fort délivré à cette célébration.

La séance a vu la présence de certains membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro.FIN

NPA

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