Crise dans l’éducation/Le SET maintient le cap
Cabri mort n’a pas peur de couteau, dit-on souvent. Cet adage semble bien s’appliquer au Syndicat des enseignants du Togo (SET) à l’origine des mouvements de grève dans le secteur de l’éducation ces dernières semaines. En dépit des sanctions et des menaces, le SET annonce un autre mot d’ordre de grève pour la semaine prochaine.
137 enseignants qui auraient observé la grève des 29, 30 et 31 mars à l’initiative du SET ont été exclus du cadre des fonctionnaires de l’enseignement. Une décision qui devra normalement ralentir la dynamique de ce syndicat. Mais cela ne semble pas être le cas. Le SET a haussé le ton et envisage 04 autres jours de grève pour la semaine prochaine. Ce mot d’ordre a été déposé sur la table du ministère de la Fonction publique ce vendredi 1er avril.
Cette fois-ci, le SET justifie cet appel par son absence au prochain cadre de discussion annoncé par le gouvernement. L’autre raison signifiée dans le courrier est l’exclusion de ses camarades grevistes. Une exclusion qu’il qualifie d’abusive et arbitraire.
Le SET sera le grand absent au prochain cadre de discussion entre le gouvernement et les syndicats du secteur de l’éducation au Togo. Le gouvernement dit s’interdire d’inviter à des discussions, un syndicat qui n’a pas de base légale, une décision cohérente, selon lui.
Cette politique d’exclusion risque de créer des situations inachevées dans les jours à venir.
Le secteur de l’éducation connaîtra une nouvelle fois des perturbations la semaine prochaine si cette nouvelle grève du SET entre dans sa phase active. Depuis l’exclusion des 137 enseignants, c’est chaud dans plusieurs établissements de l’intérieur du pays. Des élèves envahissent les rues pour réclamer leurs enseignants. FIN
NPA
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