Migration irrégulière/ CERDI prône une migration sûre
La migration irrégulière, l’autre migraine des États. Le Togo n’est pas épargné par ce phénomène qui touche essentiellement des jeunes. De 1960 à 2011, le nombre d’émigrants togolais a accru de 16%. La situation préoccupe La société civile notamment le Centre d’études et de recherches pour le développement intégral (CERDI) . L’organisation prône une migration ordonnée et régulière. Elle a organisé une Conférence sur les risques de la migration irrégulière ce mercredi 29 juin 2022 à Lomé.
Le phénomène de migration irrégulière ne touche pas le Togo uniquement par la portée externe, mais aussi de manière considérable, il impact au niveau interne. Des efforts sont consentis par les autorités togolaises, au côté desquelles beaucoup d’autres initiatives sont prises par les acteurs de la société civile et des organisations internationales. C’est le cas de l’organisation de la société civile CERDI qui a bénéficié d’un appui financier pour piloter l’activité relative à l’appui à l’engagement de la diaspora. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme Régional pour les Migrations en Afrique de l’OIM mis en œuvre depuis 2019. Une conférence sur les risques de la migration irrégulière s’est déroulée dans cet élan.
« L’organisation de la présente conférence s’inscrit donc dans le cadre du prolongement des actions de CERDI en faveur d’une migration ordonnée et régulière. En effet, une migration bien réussie concourt au développement des pays. Il faut donc rechercher les voies et moyens pour un bénéfice partagé des flux migratoires entre les différents pays« , a indiqué Koffi Soulémane YAOBA , Secrétaire général du Centre d’Etudes et de Recherches pour le Développement Intégral (CERDI).
Cette conférence vise à sensibiliser les acteurs impliqués sur les risques liés à la migration irrégulière, de proposer des solutions et de contribuer au renforcement des initiatives visant à une migration plus sûre, ordonnée et mieux encadrée au Togo.
Il faut rappeler que le projet de CERDI ambitionne de promouvoir la réinsertion et la réintégration économique de 20 jeunes togolais. Ces jeunes bénéficieront de renforcement de capacités sur l’entrepreneuriat.
La démarche de CERDI vient en appui et s’inscrit dans le cadre d’un plaidoyer au niveau national et international autour de la nécessité pour l’Etat de contrôler le flux migratoire. Il s’agit également de mieux exploiter le potentiel de sa diaspora et surtout de parvenir à l’élaboration d’une politique migratoire tenant compte des paramètres.
La conférence de mercredi va contribuer au renforcement de la gestion de la situation migratoire du Togo. FIN
NPA