Corridor Lomé – Ouagadougou : Le Togo et le Faso renforcent leurs liens
Le Togo et le Burkina-Faso sont très engagés à œuvrer ensemble pour l’amélioration et la facilitation des transports et du transit routier sur le corridor Lomé – Ouagadougou.
Pour arriver à cette synergie d’action, une délégation burkinabé conduite par Mahamoudou ZAMPALIGRE, ministre des transports, de la mobilité et de la sécurité routière et celle du Togo sont en journées de travail sur les questions de transports et de transit routier et maritime depuis jeudi 1er septembre 2022 à Lomé et ceci pour deux jours.
Les travaux ont été ouverts AFFOH ATCHA – DEDJI, Ministre togolais des transports routiers, aériens et ferroviaires en présence de ses collègues chargé du commerce et des travaux publics.
Dans un cadre bilatéral, les deux délégations durant les travaux, vont discuter avec les officiels et les opérateurs économiques sur les problèmes relatifs au transit routier et maritime en vue de trouver des solutions relatives.
« Depuis un certain temps, des difficultés liées à l’accès au fret et à l’acheminement des marchandises vers le Burkina Faso par le corridor togolais sont récurrentes. La rencontre constitue pour nous une occasion de parcourir ces difficultés et de proposer des solutions à même de résoudre au mieux ces problèmes sur ce corridor », a déclaré le ministre burkinabé, Mohamoudou ZAMPALIGRE.

En matière de voisinage et fidèle à ses engagements internationaux et sous – régionaux, le Togo pour sa part, a toujours fait œuvre utile. Selon le ministre AFFOH ATCHA – DEDJI, le pays a mis à la disposition des États sans littoral, des facilités de transit au port autonome de Lomé ainsi que des espaces dans l’enceinte du port pour construire des magasins d’entreposage de leurs marchandises.
« Ces opérations de transit des pays sans littoral sont facilitées par la construction et la réhabilitation des infrastructures portuaires et routières. La ratification en 2016 de la charte africaine des transports maritimes et la création du Haut Conseil pour la Mer et de la préfecture maritime sont un gage de la volonté du Togo pour renforcer sa politique maritime pour ses voisins côtiers ou non-côtiers. Dans le but de renforcer davantage les échanges entre le Togo et les pays de l’hinterland en général et en particulièrement entre le Togo et le Burkina Faso, le gouvernement togolais a entrepris depuis quelques années des réformes pour améliorer et surtout faciliter le transport et transit routier sur ces corridors notamment celui de Lomé – Ouagadougou », a-t-il souligné.

Il faut préciser que quatre (4) sujets feront l’objet de discussions durant les deux jours de travaux. Il s’agit de : la gestion du fret ; la tarification du transport de marchandises et multiplicité d’intermédiaire ; l’application du Règlement 14 avec des véhicules transformés et hors gabarit dans la circulation et l’accès des transporteurs au transport inter – Etats de passagers. FIN
Romuald