«Jeudi J’ose» acte 79: Les recettes de Malick Ayeva face à la concurrence
Les entreprises togolaises sont en difficulté face aux concurrents étrangers implacables, ne pouvant pas tenir au niveau des structures de prix ou de l’économie d’échelle. Les entrepreneurs togolais ont du mal à positionner leurs produits sur le marché des affaires. Le sujet a animé le 79ème numéro de la plateforme mensuelle «Jeudi J’ose» du Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) sur le site de la 10ème Foire Adjafi.

La Foire Adjafi, la Foire des prospections et des opportunités se poursuit dans la commune d’Agoè-Nyivé 1. Ce jeudi 08 septembre, c’était autour du numéro 79 du programme d’accompagnement des jeunes entrepreneurs «Jeudi J’ose» d’animer le site avec pour thème embrassé : Jeune entreprise : outils et techniques pour améliorer sa compétitivité.

« Quand on parle de compétitivité, on parle de compétition. Quand on parle de compétition, cela voudra dire qu’on n’est pas seule sur le marché des affaires. On a un concurrent direct ou indirect. L’enjeu des entreprises aujourd’hui qu’elles soient grandes ou petites, c’est qu’il faut pouvoir prendre une grande partie du gâteau, il faut pouvoir se positionner. Le défi s’impose au niveau du prix ou sur d’autres éléments structurels sur lesquels l’entreprise doit travailler. L’option qui reste à nos entrepreneurs togolais est de jouer d’autres cartes notamment la carte de la qualité, la carte de l’innovation, la carte de l’image de marque sur des valeurs et une identité plus forte. Tous ces facteurs de façon transversale sont à prendre en compte », a indiqué Malick Ayeva, formateur du FAIEJ.

Pour le formateur, le thème concurrent est au cœur de tout business. Il a en outre relevé le manque d’organisation structurelle et de financement auprès des entrepreneurs togolais. Tout en rappelant que la compétitivité traduit l’attitude pour une entreprise à maintenir ou à augmenter ses parts de marché par rapport à la concurrence, le formateur a fait savoir qu’il s’agissait de celle qui a su parvenir à l’utilisation la plus efficace des facteurs équivalents et ceux par le biais de l’expérience dans un milieu donné.
Malick Ayeva a appelé les jeunes entrepreneurs togolais à se positionner sur un autre segment plus relevé en ayant des argumentaires comme la recherche de développement, l’innovation, le service après-vente, la qualité de l’accueil, le regard et l’écoute client autour de leurs produits. Des arguments qui ne se résument pas qu’à ceux des prix du produit. FIN
NPA
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