RGPH-5: « Nous avons mis en place une nouvelle stratégie », Souradji Fankeba

Les populations ont été critiques envers le 5ème Recensement de la Population et de l’Habitat dès le début du dénombrement depuis le 23 octobre. Cette poche de réticence a rendu la tâche difficile aux agents de recenseurs sur le terrain. Une semaine après le début de cet exercice, le Directeur des statistiques démographiques et sociales à l’INSEED, Souradji Fankeba, dresse le bilan à mi-parcours.

Les débuts du dénombrement ont été difficiles. La réussite de ce 5ème recensement semblait improbable pour plusieurs. Malgré ce début semé d’embûches, la première semaine du dénombrement dans le cadre du RGPH-5 a été une réussite, confie Souradji Fankeba, reçu sur la chaîne nationale. L’homme a fait un tour de la première semaine de cette étape importante du RGPH-5.

Selon lui, le problème majeur rencontré par les agents recenseurs déployés sur le terrain a été la réticence des populations dans certaines villes, plus précisément dans les milieux urbains.

« Tout ceci a traîné un peu de bruits, mais avec le temps, on s’est vite ressaisi. Avec l’intensification de la sensibilisation, nous y arrivons petit à petit, surtout que nous avons aujourd’hui, les médias qui sont acquis à notre cause », a-t-il rassuré.

La mayonnaise prend petit à petit. 10 jours après, sur le terrain, le bilan à mi-parcours du 5ème Recensement de la Population et de l’Habitat est positif, affirme le Directeur.

Cette grosse opération a démarré avec une première étape, celle de la reconnaissance des listes. Ce n’est qu’à partir du troisième jour que le recensement a commencé effectivement. M. Souradji Fankeba a informé des nouvelles stratégies prises pour accentuer la sensibilisation.

« Il s’agit notamment de la sensibilisation de proximité avec les pouvoirs publics. Ce volet est vraiment suivi par les chefs canton et chefs de villages. Nous y avons mis à contribution les leaders religieux. Les gens commencent à cerner l’importance de ce recensement. Pour ceux qui sont encore réticents, c’est le moment de comprendre que ce recensement est différent de ce qu’ils pensent », a-t-il souligné.

Le recensement est régi par la loi statistique, une loi qui oblige le citoyen à répondre aux questions des agents recenseurs. Les populations sont invitées à réserver un bon accueil à ces agents pour un plein succès de cette opération qui va dans l’intérêt de tous.

Le dénombrement se poursuit sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 12 novembre 2022. FIN

NPA

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