Togo: Le MMLK remobilise sa base
Il faut dire que la crise sanitaire liée à la Covid-19 a marqué un ralenti des activités des associations au Togo. L’enjeu de la relance des challenges est donc préyant. Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) a tenu mercredi, à Lomé, son assise nationale pour une remobilisation de sa base.
Le MMLK était en Assemblée générale et élective ce mercredi 28 décembre. Objectif, remobiliser sa base. En plus d’aborder les différents leviers destinés à favoriser la relance des activités et à pallier les manquements dans les actions du mouvement, l’exercice a permis également aux membres de connaître les textes qui fondent cette entité qui a 18 ans cette année 2022.

« 18 ans de batailles pour le droit et la dignité pour tous, ce n’est pas facile. Le MMLK a toujours été considéré comme une association qui dérange. On a connu des moments durs comme la prison. Mais ce sont les aléas du métier. Quand vous êtes défenseur des droits de l’homme, ce n’est pas chose facile. Dans les localités, nos membres sont intimidés et ciblés. Cela fait partie de la vie. Ce que les gens doivent savoir est que le MMLK veut une assise nationale et permettre à tous les concitoyens partout où les droits de l’homme sont violés d’être présent et de travailler pour qu’ensemble, on puisse construire le Togo », a confié Pasteur Edoh Komi, Président du MMLK.

Cette Assemblée générale et élective n’est certainement pas le moment de passer la main, mais plutôt de procéder à une restructuration du bureau. Il s’agit de replacer les pions pour que le MMLK rayonne davantage.

Les congressistes viennent de Mango, Tchamba, Sokodé et d’autres régions du pays. Un éclairage leur a été apporté concernant la remobilisation du mouvement.
A l’issue des travaux, le Président Komi Edoh a été reconduit pour un nouveau mandat de cinq ans. Il lui revient de nommer son bureau. La visite du siège du MMLK a mis fin aux travaux.
Pour rappel, les challenges actuels du MMLK demeurent celui de la cherté de la vie, le cas des prisonniers politiques et la levée des restrictions des manifestations politiques et associatives au Togo qui, selon elle, sont anticonstitutionnelles.FN
NPA