Togo: L’Etat et le Secteur privé maintiennent la flamme du dialogue
Ce fut leur première assise de l’année. Quelques semaines après la réunion du Conseil de concertation, le Comité de Concertation entre l’Etat et le Secteur Privé a revisité mercredi, les faits marquants de l’année 2022 et projeté l’année en cours.

Cette rencontre a été présidée par le ministre en charge des finances et de l’économie, Sani Yaya. Cette première session de l’année s’est déroulée dans un contexte toujours difficile marqué par les incertitudes liées aux différentes crises
sanitaire, sécuritaire, économique, climatique et alimentaire.
- « Face aux tensions inflationnistes exacerbées par la poursuite de la guerre en Ukraine, les banques centrales ont dans leur ensemble procédé à un resserrement de leurs politiques monétaires, avec comme conséquence un renchérissement des conditions de financements tant sur les marchés internationaux que régionaux. Dans ce contexte de crise globale, le Togo maintient le cap des réformes destinées à renforcer la compétitivité de son économie et la qualité de sa croissance. La dernière revue
- nationale de mise en œuvre des reformes fait ainsi ressortir une performance encourageante, avec un taux d’exécution », a fait savoir Sani Yaya.
Les travaux ont permis d’évoquer le rapport d’activité 2022, ainsi que l’agenda 2023 du comité. Aussi, un point de mise en œuvre des principales recommandations issues des différentes réunions a été fait. Le Comité de Concertation entre l’Etat et le Secteur privé se projette sur l’année en cours.


- « En 2023, nous allons initier avec l’Institut National de la Statistique, une enquête de satisfaction du secteur privé ; cet indicateur nous permettra d’évaluer la pertinence de notre cadre et d’examiner les axes d’améliorations à mettre en œuvre. Nous travaillons également à l’organisation de la première édition de la Journée Nationale du Partenariat, espace d’écoute et d’échanges entre le gouvernement et l’ensemble des opérateurs économiques installés au Togo », a annoncé le ministre.

En rappel, le renforcement du partenariat entre l’État et le secteur privé est inscrit au rang des priorités des autorités du pays. Il s’agit de structurer le dialogue public-privé, pour le rendre plus fécond et plus profond dans le contexte de mutations profondes que connaît le Togo. FIN
NPA