Santé: L’Université de Lomé réceptionne un joyau

L’Université de Lomé ambitionne de se positionner au cœur des politiques publiques de santé au Togo. Elle a inauguré mardi un joyau, fruit d’une mosaïque de financement. Il s’agit d’un partenariat fécond entre le gouvernement togolais, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le gouvernement Américain à travers l’USAID.

La COVID-19 a donné plusieurs leçons aux pays, dont l’importance de se doter de laboratoire disposant des capacités techniques de pointe pour maintenir la sûreté et la sécurité sanitaire mondiale. L’OMS ne cesse de faire des piqûres de rappels aux pays membres devant la Covid-19, qu’ils étaient beaucoup en retard sur leur stratégie nationale de surveillance génomique. L’Université de Lomé s’engage dans cette dynamique. Elle a inauguré ce mardi 18 juillet, une Unité de la Génomique des Pathogènes Emergents et Ré-émergents (GénoPERe) du Laboratoire de Biologie Moléculaire et d’Immunologie (BIOLIM).

Ce pas franchi séduit Dr Fatoumata Binta Tidiane DIALLO, Représentante de l’OMS au Togo.

  • « Soyez rassurés qu’avec ses équipements, l’Unité de la Génomique des Pathogènes Emergeants et Ré-émergeants du Laboratoire de Biologie Moléculaire et d’Immunologie (BIOLIM) pourra affiner davantage le diagnostic de nombreux pathogènes et permettre entre-autres : D’analyser le code génétique des virus, bactéries et autres organismes aussi bien dans le monde animal que végétal dans le cadre du ONE HEALTH ( Un monde, une santé ) ; De faciliter la formation d’experts nationaux en matière de séquençage ; Et de contribuer plus efficacement au Système mondial de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (GLASS) de l’OMS et de la FAO (FAO-ATLASS) », s’est-elle felicité.

Pour le président de l’Université de Lomé, Dodzi Kokoroko, la présente cérémonie de réception de ce joyau est la manifestation concrète d’une Université ouverte sur le monde, une Université qui se transforme, qui se modernise et surtout une Université qui récuse l’assistanat au profit du partenariat.

  • « Administrer une Université, c’est anticiper, C’est prévoir et surtout produire des résultats au service de la communauté. C’est ce que l’Université de Lomé cherche à faire au jour le jour sans bavardage, sans pleurs et avec conviction en se disant que notre Université reste et restera l’une des meilleures de notre sous-région », a-t-il lancé.

Grâce à ce laboratoire, le Togo pourra renforcer ses capacités de séquençage et partager rapidement ses données.

  • « Aujourd’hui, ce laboratoire va nous aider à faire du séquençage. Les pathogènes de microorganisme sont pluriels et diversifiés. Il est important de connaître bien la séquence au niveau de leur ADN pour faire la différence entre les uns et les autres. En ayant un tel laboratoire à l’Université, c’est une plateforme qui est à mutualiser parce qu’elle n’est pas seulement pour les sciences de la santé. C’est le grand gain et le saut qualitatif que l’Université fait en étant prêt pour les prochaines pandémies. Ce laboratoire nous permet de nous former et de relever le niveau » a précisé Professeur SALOU Mounérou, Directeur Adjoint Bioli, promoteur de la plateforme de l’Unité de la Génomique des Pathogènes Émergent et Ré-émergent (GénoPERe)

Cette cérémonie de réception de l’Unité de la Génomique des Pathogènes Emergents et Ré-émergents du Laboratoire de Biologie Moléculaire et d’Immunologie n’est qu’une autre parmi tant d’autres qui se tiendront à l’Université de Lomé.FIN

NPA

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