Coups d’Etat en Afrique: Le CJD annonce une recette
L’avalanche de coups d’Etat en Afrique ces derniers mois préoccupe le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD). Une approche se destine à son initiative afin de panser le mal à la racine.
Dans un communiqué dont notre rédaction a eu copie, le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) dévoile son inquiétude aux coups d’Etats en Afrique devenu presqu’un effet de mode et dont la raison évoquée par certains tenants est la dégradation de la situation sécuritaire dans leurs pays, par d’autres l’accent sur la détérioration de la situation économique créant une sorte de désespoir au sein de leurs populations.
L’approche militaire est-elle vraiment la meilleure voie pour rétablir l’ordre et la stabilité en Afrique ? Pourrait-elle se faire dans le respect des droits de l’homme, de l’Etat de droit et des principes démocratiques comme défini dans les Constitutions? Se questionne le CJD.
Pour cette entité, il est important que des médias d’envergures, des politologues, des juristes chevronnés et des acteurs influents de la société civile africaine, s’imposent des analyses approfondies pour comprendre tout d’abord les causes profondes et les dynamiques spécifiques impliquées dans cette nouvelle situation qui tentent de briser les rêves africains.
Après avoir rappelé les conséquences que pourrait engendrer la suspension de la constitution d’un pays et de ses institutions notamment l’entraînement d’un vide constitutionnel, une paralysie de l’appareil étatique avec des sanctions économiques et diplomatiques qui peuvent déboucher sur la désobéissance civile du Peuple, le CJD et ses organisations affiliées annonce l’ouverture de leur branche de veille citoyenne qu’ils appellent « Sentinelle des Peuples Africains et de la Diaspora ». Une approche dédiée à toute la jeunesse africaine.
L’objectif affiché selon les premiers responsables est de travailler ensemble au sein d’une société civile organisée pour soutenir les efforts de médiation et de diplomatie, sensibiliser à l’implication active de la communauté internationale, des organisations régionales et des acteurs locaux en vue de favoriser la réconciliation et la construction d’un consensus politique solide, gage du développement de l’Afrique.
Plus de détails sur cette initiative dans les jours à venir. FIN
La rédaction