Convention sur les armes biologiques en Afrique: Des États s’assurent de sa mise en œuvre complète

L’Afrique de l’Ouest est réunie depuis mercredi à Lomé pour discuter de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxines (CABT).

La Convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxine, a adressé les difficultés liées à la prolifération des armes de destruction massive. Cette Convention a été ouverte à la signature le 10 avril 1972 et est entrée en vigueur le 26 mars 1975. Elle a été le premier traité multilatéral de désarmement à bannir une catégorie entière d’armes de destruction massive. Avec 185 États parties, la Convention a établi un cadre juridique robuste contre les armes biologiques. En plus d’aborder les questions de désarmement et de sécurité, la CABT promeut l’usage pacifique de la science et de la technologie dans le domaine biologique, facilitant ainsi le renforcement des capacités, l’assistance et la coopération entre les États parties aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral.

Les États de l’Afrique de l’Ouest sont à Lomé pour échanger de cette Convention, de ses obligations et de ses bénéfices. Il s’agit de l’universalité et de sa mise en œuvre effective.

  • « Les États sont à Lomé pour échanger entre eux pour les expériences vécues dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention afin de trouver des solutions aux défis que ces États rencontrent et nous au niveau des Nations Unies du bureau à Genève, on est prêt à aider ces États dans le cadre de la mise en œuvre au niveau national. Notre objectif est d’assurer une mise en œuvre complète de la Convention », a confié Sylvain Fanielle, représentant des Nations Unies.

Différents pays ont ratifié cette convention, mais sa mise en œuvre souffre de plusieurs lacunes notamment l’adoption de législation nationale de même que son universalisation.

La rencontre de Lomé est opportune pour promouvoir la mise en œuvre de la Convention et pour sensibiliser les parties prenantes sur la nécessité de l’élaboration de législation nationale et la soumission régulière des mesures de confiance dans le cadre de la dite Convention.

Pour information, la Convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxines (CABT) est un projet quadriennal mis en œuvre par le Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies avec le financement du Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes. FIN

NPA

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