Lutte contre les conflits et l’extrémisme violent: Le Bénin, le Burkina et le Togo ne baissent pas la garde


En raison des résultats probants de son 1er essai, la 2ème phase du Programme transfrontalier d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les Zones frontalières du Togo, Bénin et du Burkina Faso a été officiellement lancée ce vendredi 03 novembre à Lomé.
L’extrémisme violent et le terrorisme sont un danger réel au quotidien pour la sécurité des populations ainsi que pour la stabilité et la prospérité des différents Etats. Les groupes armés non étatiques surfent sur la dégradation de la situation sécuritaire et sociale. Face à ces menaces persistantes et complexes qui ne connaissent ni frontières, ni nationalités, les États veulent rester unis.
C’est dans ce cadre que trois pays notamment le Bénin, le Burkina Faso et le Togo ont bénéficié du Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans leurs zones frontalières sur la période de mars 2020 à mars 2022. Ce Programme a pour objectif de contribuer au renforcement de la cohésion sociale et à l’amélioration de la résilience des communautés des zones frontalières des trois pays face aux conflits communautaire et à la propagation du radicalisme et de l’extrémisme violent.
La mise en œuvre de cette 1ère phase a permis d’enregistrer d’importants progrès.
Bien que ces résultats mériteraient d’être mis à l’échelle, des points d’amélioration et des défis émergents sont à dresser. C’est à cet exercice que les parties prenantes sont soumises vendredi dans la capitale togolaise.



Cette démarche a été couplée du lancement officiel de la 2ème phase du Programme.
Le projet vise à renforcer la résilience des communautés dans les régions cibles par programme.
« Il est important de rappeler que dans leurs efforts de préservation de la paix, nos trois pays ont bénéficié d’une première phase du Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Bénin, du Burkina et du Togo sur la période de mars 2020 à mars 2022. Ce programme a pour objectif de contribuer au renforcement de la cohésion sociale et à l’amélioration de la résilience des communautés des zones frontalières des trois pays face aux conflits communautaires et à la propagation du radicalisme et de l’extrémisme violent. La mise en œuvre de cette phase a permis d’enregistrer d’importants progrès en termes de (i) renforcement des mécanismes locaux de dialogue, de prévention et de résolution des conflits pour une meilleure prise en charge des facteurs et risques de mobilisation par des groupes extrémistes, (ii) en termes d’appui aux populations vulnérables, en particulier les jeunes et les femmes à travers le renforcement de leur résilience socioéconomique, et (iii) en termes de réduction de la perception de l’insécurité », a indiqué le Secrétaire Général du ministère de la planification, Bégùédouwé Paneto.

Le lancement de la 2ème phase du Programme transfrontalier d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les Zones frontalières du Togo, Bénin et du Burkina Faso est le fruit d’une collaboration étroite entre les gouvernements et les agences des Nations Unies des trois pays. L’initiative est l’aboutissement d’un fructueux processus de réflexion, de concertation et de co-construction, qui a permis de cristalliser les ambitions et de mobiliser un financement d’environ cinq millions cinq cent mille dollars US (5 500 000 USD) du Fonds du Secrétaire Général des Nations Unies pour la consolidation de la paix ; à travers l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et pour une durée d’exécution de vingt-quatre (24) mois .
Le programme permettra de s’attaquer aux facteurs de la fragilité dans les zones frontalières des trois pays en se concentrant principalement sur le renforcement des mécanismes endogènes de prévention et de réponses aux conflits communautaires aux niveaux local et transfrontalier et le renforcement de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes. Fin
NPA